Les Bleus ne jouent pas pour des cacahuètes

Les Bleus ne jouent pas pour des cacahuètes

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Pour répondre aux rumeurs parues dans la presse, la FFF a publié les primes touchées par l’équipe de France depuis le début des éliminatoires. Les sommes peuvent monter très très haut.

Que ceux qui estiment que les joueurs devraient jouer pour leur pays uniquement pour la gloire aillent se rhabiller. Dans un souci de transparence, la FFF a fait parvenir aux clubs amateurs et aux instances du football français le montant exact des primes pour les matchs de l’équipe de France. Des sommes un peu folles étaient parues ces derniers temps dans la presse, et la Fédération a tenu à rectifier le tir, même si les montants alloués aux joueurs et entraineurs restent sacrément copieux.

 

Ainsi, une sélection en équipe de France lors de la phase éliminatoire du Mondial a rapporté 10.000 euros à chaque joueur, même en cas de défaite. C’est une prime globale de qualification qui a été ensuite donnée en fonction du nombre de participations et des résultats obtenus lors de la présence du joueur. Cette prime s’élève de 100.000 euros pour quelques apparitions, à 240.000 euros par exemple pour joueur titulaire tout au long de la campagne éliminatoire. Comme c’est le cas depuis plus de 10 ans, le sélectionneur national bénéfice d’une « double prime » sur chaque rencontre, ce qui signifie bien que Raymond Domenech a touché environ 480.000 euros pour l’ensemble des éliminatoires de septembre 2008 à novembre 2009. Une sacrée somme qui demeure une prime en plus de son salaire bien évidemment, pour un résultat mitigé, même si l’objectif a finalement été atteint.

 

Place désormais à la préparation du Mondial et aux fameux matchs de préparation, qui sont eux aussi grassement rétribués. Ainsi, pour un match nul en amical contre une équipe qui occupe l’une des 10 premières places du classement FIFA par exemple, chaque joueur reçoit 9.000 euros. Des sommes qui ont de quoi donner le vertige, même si on est toujours en droit d’espérer – vainement ? – que ce n’est pas la source de motivation première des joueurs de l’équipe de France.