Cette semaine, la France jouera contre le Kazakhstan au Parc des Princes. Mais les Bleus pourraient définitivement tourner le dos au Stade de France à Saint-Denis.
Ce samedi, l’équipe de France jouera une première balle de match dans le cadre des qualifications pour le Mondial 2022 à l’occasion de la réception de Kazakhstan. Cette rencontre décisive se jouera non pas au Stade de France, mais au Parc des Pinces. Deux raisons pour expliquer cette délocalisation, à la fois des travaux sur la ligne RER qui dessert l’enceinte dionysienne, mais également le fait que ce match se joue le 13 novembre, triste anniversaire jour pour jour des attentats qui avaient débuté pendant la rencontre amicale France-Allemagne. Cependant, ce déménagement pourrait durer plus longtemps que prévu, puisque le président de la Fédération Française de Football ne masque pas sa colère face aux conditions financières imposées par le consortium qui gère le Stade de France. Pour Noël Le Graët si rien ne change, alors l’équipe de France ira jouer ailleurs ses matchs, le patron de la FFF ne citant toutefois pas l’éventuel prochain stade des Bleus.
Le saviez-vous ? Le Stade de France est tellement grand qu’il pourrait contenir un terrain de football complet + des gradins d’une capacité d’environ 80 000 spectateurs 🧐 pic.twitter.com/ueHaY2Ydw7
— Dr Sergio Coma (@sergio_coma) August 24, 2021
Cette menace émise dans Le Parisien ressemble tout de même à une belle manière de mettre de la pression dans des négociations. « Nous sommes en contrat jusqu’en 2024, un contrat que je ne renouvellerai jamais de ma vie (...) Maintenant, on verra après 2024 et les JO, si le stade connaît des modifications, ou si l’État s’en occupe davantage. Mais, dans les conditions auxquelles on a signé ce contrat parce qu’il fallait un stade pour la Coupe du monde 1998, cela suffit. On a assez payé. Nous ne renouvellerons ce contrat qu’à des conditions économiques acceptables pour le Fédération », prévient Noël Le Graët. Ce n'est pas la première fois qu'une fédération sportive fait part de son mécontentement face aux exigences financières du Stade de France. La Fédération Française de Rugby avait également décidé de partir de Saint-Denis et de construire son stade...avant d'y renoncer et de revenir à la table des discussions et de trouver un accord.