En 2012, le contrat entre la Fédération Française de Football et le Stade de France prendra fin, 15 ans après l’ouverture de l’enceinte de Saint-Denis. Des négociations importantes vont donc avoir lieu. Les membres de la FFF espèrent bien négocier des pourcentages largement à la hausse sur le marketing et la billetterie pour enfin rentrer dans leurs frais, comme l’explique Noël Le Graët, le vice-président de la fédération.
« On discute pour prolonger dans des conditions économiques différentes. Si la FFF et la FFR n'avaient pas signé les accords qui existent aujourd'hui, il n'y aurait pas eu de Stade de France, mais nous sommes là au bout des remboursements. Ce n'est pas bon marché pour les fédérations d'y jouer aujourd'hui. On cherchera à obtenir plus de pourcentage billetterie, de loges, de possibilités publicitaires. On trouvera un accord dans les semaines qui viennent. Car on a intérêt à jouer à Paris quatre ou cinq matches par an, c'est un beau stade. Même des matches amicaux : nous avons une superbe affiche contre l'Espagne en février », a souligné le dirigeant breton dans un entretien à L’Equipe.