Comme le patron de la Fédération Française de Football Noël Le Graët, Emmanuel Macron espère organiser un match entre les Bleus et les Fennecs. Le Président de la République, actuellement en Algérie, a prévu de s’entretenir avec son homologue Abdelmadjid Tebboune.
Près de 21 ans plus tard, l’équipe de France et l’Algérie restent marquées par les incidents à Saint-Denis. Lors du dernier match amical entre les deux sélections le 6 octobre 2001, un envahissement du terrain avait provoqué l’arrêt de la partie. Le sujet était vite devenu politique, à tel point que l’organisation d’une nouvelle rencontre ressemble à un casse-tête. Rien d’insurmontable pour le Président de la République Emmanuel Macron, qui espère profiter de son déplacement en Algérie pour en discuter avec son homologue Abdelmadjid Tebboune.
Par notre passé commun, par notre présent partagé et par tous les défis futurs, l'Algérie est un pays essentiel pour la France. Renforcer et renouveler notre partenariat, nous le devons à la jeunesse de France, à la jeunesse d'Algérie. pic.twitter.com/k52u5v2Nqn
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 25, 2022
« Ce serait une bonne chose pour conjurer le passé, a confié le chef d’Etat. Le sport doit réconcilier. On va en parler avec évidemment le président et ses équipes, ce n’est pas à moi de me prononcer, et puis ça dépendra aussi du hasard des compétitions à venir, pour certaines, je nous le souhaite. Je pense que le sport doit réconcilier, donc c’est pour ça que, demain à Oran, je serai avec nos sportifs en prévision des JO. La culture, comme je l’évoquais hier dans la conférence de presse, et le sport, ce sont des terrains où nous devons être ensemble, alors parfois on peut s’affronter, mais on s’affronte amicalement. »
Le Graët veut jouer en Algérie
Sur la même longueur d’onde, le patron de la FFF Noël Le Graët a souvent évoqué le sujet et sa volonté de jouer chez les Fennecs. « J’ai toujours envie de le faire, mais c’est la politique qui m’empêche de le faire, expliquait-il à So Foot l’année dernière. Ce n’est pas la France, c’est l’Algérie... Parce que moi, je souhaite aller là-bas. Jouer le match ici, on peut le faire, ils viendraient. Mais j’aimerais bien aller là-bas parce que ça fait quand même cinquante ans... C’est le seul pays du monde qu’on ne peut pas rencontrer. (…) Pourquoi ne pas rejouer en France ? Parce qu’ils sont déjà venus. Moi, j’ai envie d’aller jouer en Algérie parce que ce serait un signe fort. » Reste à savoir si les deux chefs d’Etat sont du même avis.