On peut s’étonner du choix fait par la Fédération Française de Football de faire jouer aux Bleus deux matches amicaux contre des équipes au palmarès un peu léger au Stade de France. Pour éviter d’avoir des tribunes très dégarnies, la FFF a même mis en place un système offrant gratuitement un ticket en plus à chaque personne qui achetait une place. C’est à ce prix que l’enceinte dionysienne ne sonnait pas trop le creux vendredi contre les États-Unis et aura encore la même affluence mardi pour France-Belgique.
Cependant, ce n’est pas par amour absolu d’un stade à l’ambiance souvent très calme que l’instance du foot a refusé de décentraliser ces rencontres vers des stades de province qui se seraient remplis rapidement et sans avoir besoin de solder les places. « Je suis provincial et si je pouvais délocaliser les matches, je le ferais. Sauf qu’on paye le Stade de France, même si on n’y joue pas », explique, dans le Journal du dimanche, Noël Le Graët. Tout cela en raison d’une convention signée il y a un peu plus d’un an et qui engage la FFF jusqu’en 2025 ! Un brin mécontent que son prédécesseur se soit ainsi pressé de signer ce contrat avant les élections, le nouveau président de la fédération va tenter d’en renégocier plusieurs aspects avec le consortium qui gère le Stade de France.