La guerre est déclarée au sein de l'équipe de France féminine, puisque Corinne Diacre refuse d'être poussée dehors par les joueuses importantes des Bleus, qui ont mis une pression maximale ces derniers jours.
Habituée à être dans la tempête depuis sa nomination en 2017, Corinne Diacre a longtemps tenu grâce au soutien sans faille des instances fédérales, et notamment de Noël Le Graët en personne. Mais avec la démission forcée du président de la FFF, le poste de la sélectionneuse des Bleus a immédiatement été fragilisée. Plusieurs joueuses importantes de l’équipe en ont profité pour se mettre en retrait de l’équipe nationale, se disant prête à manquer la Coupe du monde si jamais le staff actuel restait en place. Cela a eu comme effet de mettre l’ancienne internationale dos au mur, mais la Fédération n’a pas non plus effectué de coup de balai prématuré lors de la dernière réunion de son comité exécutif. Et chacun a décidé de camper sur ses positions, puisque Canal+ affirme que Corinne Diacre n’a pas l’intention de se laisser faire, et ne compte pas démissionner malgré la pression énorme mises par Wendie Renard et ses coéquipières.
Diacre se voit au Mondial 2023
🚨 [Info CANAL+] 🇫🇷 Diacre ne renoncera pas, et espère encore être à la Coupe du Monde.
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) March 2, 2023
Les joueuses et la sélectionneuse sont auditionnées par la Fédération. Aucune négociation de départ n'a été engagée. pic.twitter.com/DzAsaUBwLs
La technicienne ne se voit pas céder dans ce bras de fer, et a fait savoir sa position à sa fédération, qui se serait bien passée d’un tel marasme à quelques mois de la Coupe du monde en Océanie. Un Mondial que Corinne Diacre se voit bien disputer à la tête des Bleues, même si cette position sera difficile à tenir. Il faudra probablement attendre une petite semaine pour en savoir plus, puisque le prochain Comex de la 3F est prévu pour le 9 mars. Et d’ici là, un groupe de travail a été formé pour faire le point sur cette affaire qui ne met en tout cas personne en valeur. Ni la Fédération pour sa gestion de l’équipe de France féminine, ni le football féminin où les règlements de compte se multiplient à tous les niveaux alors que les Bleues déçoivent sur le terrain depuis des années.