Le top :
Olivier Giroud : Pris en grippe par une partie du public de la Beaujoire, Olivier Giroud n'a pas été perturbé par certaines critiques qui lui tombent régulièrement dessus. Et il l'a prouvé de superbe manière contre l'Ecosse en ouvrant le score dès la 8e minute d'une Madjer sur un centre de Sagna (1-0), puis en doublant le score d'une reprise consécutive à un essai de Payet repoussé par Marshall (2-0, 35e). Il s'agit là du 4e doublé d'Olivier Giroud avec l'équipe de France, l'attaquant des Gunners atteignant la barre des 17 buts en 49 rencontres internationales. A noter qu'en première période le buteur de l'équipe de France a seulement touché 13 ballons, plus faible score pour un joueur de champ français sur ces 45 premières minutes, ...et marqué 2 buts. Une sacrée moyenne.
Le flop :
Sans être désagréable avec nos adversaire écossais, il faut bien reconnaître que l'on attendait nettement mieux de la formation de Gordon Strachan. Sur ce que l'on a vu ce samedi soir, on peut comprendre pourquoi l'Ecosse est la seule formation du Royaume-Uni à ne pas être qualifiée pour l'Euro 2016. C'est clairement l'adversaire le plus faible rencontrée par la France depuis pas mal de temps. Ajoutons cela un maillot rose pas vraiment sexy, même s'il est censé rendre hommage au 5e Comte de Roseberry, Archibald Primrose, ancien premier ministre du Royaume-Uni et patron du foot écossais, lequel avait choisi cette couleur rose pour son écurie de course au 19e siècle. Bref, l'Ecosse c'était mieux avant.
Le chant :
Faute de pouvoir chanter les louanges de leur équipe de football, les supporters écossais ont préféré célébrer un autre sportif de leur pays. En fin de match, dans les tribunes de Metz, la Tartan Army a entonné un excellent « One Andy Murray, there’s only one Andy Murray » sur le célèbre air de Guantanamera. Dimanche, le tennisman écossais affrontera Novak Djokovic en finale de Roland-Garros. On espère pour ce dernier qu’il fera mieux que son équipe de football. Il aura du mal à faire pire.