Dans les prochaines semaines, l'état français va lancer un appel d'offres concernant le Stade de France dont la concession arrive à son terme. Le Qatar envisage de racheter l'enceinte dionysienne, mais l'Emir pourrait faire face à une décision brutale.
Paraphé en 1995, le premier contrat de concession du Stade de France se termine en 2025, et à priori les groupes Bouygues et Vinci vont donc devoir rendre les clés du stade construit à l’occasion de l’organisation du Mondial 1998. A deux ans de cette fin de contrat, l’état va donc lancer deux appels d’offres, le premier si un candidat existe pour racheter le stade, l’autre pour l’exploiter si aucun acheteur ne se propose pas. Mais on le sait déjà, le Qatar pourrait faire une offre pour racheter le Stade de France à un prix estimé à 600 millions d’euros, le propriétaire du Paris Saint-Germain n’ayant pas réussi à trouver un accord avec la mairie de la capitale concernant le Parc des Princes.
Le PSG et le Qatar propriétaires du Stade de France ?
« Une société a bien été mandatée par le club parisien pour une étude de marché et pour sonder les partenaires, les sponsors, notamment, afin de connaître l'impact d'un déménagement en Seine-Saint-Denis », a même précisé RTL dans ce dossier. Mais certains commencent à s’agacer de la possibilité de voir le Stade de France devenir le stade du Qatar. Invité ce mercredi de France-Info, Aurélien Pradié, député Les Républicains, élu dans le Lot, est monté au créneau pour dire non à une telle cession du stade nationale à Doha, même si c’est pour le PSG. Et l'homme politique de dire pourquoi il s'oppose à cette possibilité de voir le stade de 80.000 places, qui deviendra stade olympique après les JO de Paris en 2024, passer sous l'étendard qatari.
On a 25 ans aujourd’huiii 🎂🥳🎂
— Stade de France (@StadeFrance) January 28, 2023
Pour fêter ça, dites-nous quel est votre meilleur souvenir au Stade de France depuis 1998 !#25ansDuStade #JoyeuxAnniversaireStadeDeFrance pic.twitter.com/Q8XbLS0i3m
« Le Qatar, ce ne sont pas que des investisseurs, le Qatar est aussi un acteur politique de premier plan. Et je ne sais pas si c’est de la naïveté ou de la faiblesse, mais aujourd’hui on accepte des choses que nous n’aurions jamais acceptées il y a quelques décennies. Que le Stade de France appartienne demain au Qatar, ça me pose un problème. Et pardon de le dire, ça devrait poser un problème à tout le monde. Je ne sais pas si nous pouvons bloquer ou interdire cette vente, mais je dis juste qu’il est important dans notre vie politique de se rappeler qu’il y a des choses qui ne sont pas que des symboles et que oui notre pays n’est pas à vendre à la découpe. Cela commence par des petits sujets auxquels on s’habitue et cela fait finit pas des sujets absolument stratégiques. Je souhaite que le Stade de France ne soit pas vendu au Qatar », prévient le député Les Républicains, qui ne dit toutefois pas ce qu'il est prêt à faire si l'Etat finissait pas accepter une possible offre venue de Doha.