La France a la chance d'avoir de grands gardiens, mais Hugo Lloris est désormais le numéro 1 dans la hiérarchie comme l'a prouvé sa performance à Dublin.
Évidemment le débat fait rage entre supporters de l’Olympique Lyonnais et de l’Olympique de Marseille lorsqu’il s’agit d’évoquer le gardien de but de l’équipe de France. En toute mauvaise foi, chacun pointe du doigt le camp d’en face pour vanter les qualités de Steve Mandanda ou d’Hugo Lloris. Et le récent match OL-OM a évidemment contribué à relancer cette discussion. Mais samedi soir à Croke Park, le portier de Lyon a répondu à sa façon à ceux qui estimaient qu’ils n’avaient pas les nerfs suffisamment solides pour endosser ce rôle de titulaire. Car, à l’exception de son passage à vide contre Marseille, Hugo Lloris a été déterminant cette saison dans les grands rendez-vous internationaux joués par son club. À lui seul, l’ancien niçois a écœuré Liverpool au match aller et au match retour.
Contre les Irlandais, Lloris est resté maître dans la bataille des airs, pourtant rude, et a réussi l’arrêt qu’il fallait pile poil quand il le fallait à quelques minutes de la fin sur une tentative de Whelan. Du côté des joueurs tricolores, on était évidemment satisfait des performances du jeune gardien. « Hugo nous sort un bel arrêt à la fin, donc félicitations, et j'espère qu'il aura encore un peu plus de poids en Équipe de France parce qu'il est très timide », expliquait Patrice Evra tandis que Thierry Henry précisait l’importance du dernier rempart dans la performance des Bleus à Croke Park. « Cette équipe est en train de se créer, c'est dans des matches comme ça qu'on y arrive, c'est aussi grâce à Hugo qui a empêché les Irlandais de revenir à un partout », constatait le capitaine des Bleus.
Au lendemain de cette victoire en terre irlandaise, il semble désormais évident que le gardien de l’Olympique Lyonnais est le numéro 1 en équipe de France. Même si évidemment chacun va prêcher pour sa paroisse, Laurent Blanc, en observateur neutre, estimait samedi qu’actuellement Hugo Lloris était au sommet de son art, tandis qu'Arsène Wenger avouait son admiration du talent et « du courage » du gardien des Bleus. Que demander de plus.