La victoire étriquée face à la Lituanie permet aux Français de prendre la deuxième place du groupe. Un soulagement moral pour des Bleus qui veulent croire en des lendemains meilleurs.
Il y avait comme un sentiment de déjà-vu au Stade de France ce mercredi. Dans un scénario similaire à celui vécu à Kaunas samedi dernier, l’équipe de France a pris les trois points face à la Lituanie. Le minimum syndical pour des Bleus qui s’attendaient à vivre une telle rencontre, mais s’estiment désormais libérés d’un poids pour la suite de la campagne qualificative. « Ce n'est jamais facile de gagner contre un adversaire qui est regroupé. Ils nous ont laissé peu d'espace mais on savait que l'on allait faire la différence à l'usure. C'est ce qui s'est passé au match aller et au retour. On n'était pas crispé mais on veut parfois trop bien faire. On s'est calmé à la mi-temps et on a su bien poser notre jeu », a expliqué Alou Diarra, peu à son aise ce mercredi mais qui a pu compter sur un Franck Ribéry aussi décisif que samedi dernier, mais dans une position bien différente.
Une efficacité qui avait le don de délier la langue du milieu de terrain bordelais. « C'est un joueur qui prouve en équipe de France que c'est un grand. Il sait faire la différence à tout moment. Il nous faut des joueurs comme cela pour aller à la Coupe du monde », a reconnu Alou Diarra. Car désormais, quatre mois avant le prochain match estival aux Iles Féroé, les Bleus ont réussi leur virage sur le plan comptable, mais aussi mental. Avec ces deux victoires sur la Lituanie, la deuxième place est désormais concrètement entre leurs mains, même si les Tricolores visent bien entendus plus haut. « Là, on est complètement relancé et on a de gros espoirs pour la qualification. Il fallait être patient. Notre objectif maintenant, c'est de gagner tous les autres matches et de passer devant la Serbie », a rappelé Alou Diarra, pour qui l’essentiel est désormais d’être dans les meilleures dispositions possibles avant la finale du groupe, en septembre prochain face à la Serbie.
