Ce n’est un secret pour personne, William Gallas et Samir Nasri ne sont pas les meilleurs amis du monde. Ce que les deux hommes ont confirmé en racontant une incroyable anecdote.
La scène se passe en 2009. Déjà agacé par les accusations de son coéquipier d’Arsenal dans une autobiographie, au sujet de la fameuse place de Thierry Henry dans le bus des Bleus, le milieu de terrain s’était accroché verbalement avec l’ancien défenseur central pendant un match. Une semaine plus tard, dans le but de se venger, Nasri et ses amis venaient à la rencontre de Gallas à Paris avec des tasers cachés dans un sac. Plus de peur que de mal pour le Guadeloupéen qui, heureusement pour lui, n’était pas seul à ce moment.
« Quand je sors de l’hôtel, des personnes viennent à ma rencontre pour me parler. Je reconnais quelqu’un qui était avec Nasri à l’entraînement, a-t-il raconté. Il me dit : "Samir est dans la voiture, on va le voir." Mon cousin est policier, il regarde ce qu’il se passe autour et en revenant vers moi, il me parle en créole et il me dit : "Ne va pas là-bas." Je jette un coup d’œil sur le côté et je vois quelqu’un d’accroupi avec un sac. Heureusement que j’étais entouré, parce que je ne sais pas ce qu’il se serait passé. »
Gallas demande des comptes à Nasri
« On voulait te péter la gueule ? », a relancé Emmanuel Petit sur le plateau de l’émission Le Vestiaire. « Sûrement », a répondu Gallas, qui a dû se faire une belle frayeur. La preuve, l’ex-défenseur polyvalent s’était ensuite expliqué avec son coéquipier le lendemain. « Ce que tu as fait, ça dépasse le cadre footballistique, lui a-t-il reproché. Là, on est en face, on sort régler nos problèmes et c’est fini. Mais tu n’envoies pas des personnes faire ça. » Pas de quoi redorer l’image de Nasri...
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— SFR Sport (@SFR_Sport) 15 novembre 2016