Depuis les années 1990, le Japon s'est affirmé comme la grande puissance asiatique du football, en soulevant à quatre reprises la Coupe d'Asie (1992, 2000, 2004, 2011). Forte de l'expérience de son entraîneur Alberto Zaccheroni, la 23e nation au classement FIFA peut également compter sur des éléments comme Shinji Kagawa (Manchester United), Yuto Nagatomo (Inter) ou encore Keisuke Honda (CSKA Moscou), incertain pour vendredi. Pourtant, le sélectionneur italien craint surtout l'Equipe de France, qu'il considère comme une des meilleures formations au monde.
« Je suis impatient, curieux et ambitieux à l’idée d’affronter l’équipe de France. C’est moi qui ai voulu cette rencontre. À mes yeux, l’équipe de France est potentiellement l’une des cinq meilleures sélections au monde. Mais on ne va pas que subir. En Asie, nous sommes habitués à mettre la pression sur l'adversaire mais là ce sera probablement l'inverse et c'est nouveau pour nous. En peu de temps, Deschamps a fait du très bon travail. Il a rendu son équipe compacte et solide. Et devant, il laisse une bonne dose de liberté à ses joueurs. Le plus important, ce n'est pas la victoire mais le contenu de notre match et acquérir de l'expérience. Notre objectif est de participer au Mondial et d'y faire bonne figure. Il nous reste deux ans pour nous préparer », a confié le sélectionneur du Japon, leader de son groupe de qualification devant la Jordanie et l'Australie. La sélection nippone pourra compter sur au moins 3 000 fans au Stade de France, où 55 000 à 60 000 spectateurs sont attendus.