Didier Deschamps a tout de même abordé rapidement les questions sportives au cours de sa première conférence de presse, et notamment des objectifs fixés pour son contrat. Comme c’était le cas avec Laurent Blanc, la possibilité de poursuivre l’aventure après le Mondial 2014 est prévue, mais le chemin avant cela est particulièrement long et semé d’embuches. Didier Deschamps a donc rappelé l’évidence : la priorité demeure une qualification pour le rendez-vous au Brésil dans un groupe où l’Espagne fait figure d’énorme favori. Et le nouveau sélectionneur est totalement conscient que son avenir à la tête des Bleus en dépend.
« L'objectif, c'est d'aller à la Coupe du monde, remplir d'abord cette première mission. Je suis dans cette mission là. Elle sera difficile avec l'Espagne qui est la meilleure équipe sur les six dernières années. La logique voudrait que l'Espagne sorte première et que la France passe en barrage. S'engager sur quatre ans ? Il y a une première mission à atteindre. S'il y a un échec, je pars de moi-même », a coupé court Didier Deschamps, pour qui il ne serait pas envisageable d’être le premier sélectionneur depuis Gérard Houllier en 1993 à ne pas qualifier les Bleus pour une phase finale d’une grande compétition. A noter que Noël Le Graët a tenu à préciser que Didier Deschamps toucherait un salaire à peu près équivalent à celui de Laurent Blanc, soit 100.000 euros par mois. Si cela devait se confirmer, ce serait un sacrifice financier de taille pour l'ancien coach de Marseille, qui touchait presque trois fois plus à l'OM.
