Depuis la fin de la Copa America, l’Argentine fait polémique après des chants à caractère raciste contre la France qui ont été chantés par plusieurs joueurs de l’Albiceleste dans le bus après la finale. Le président de la FFF s’est exprimé à ce sujet.
Mi-juillet, l’Argentine a remporté la Copa America. Après sa victoire en finale contre la Colombie, les champions du monde en titre ont célébré leur victoire mais sont parfois allés trop loin. Le milieu de terrain de Chelsea, Enzo Fernandez, s’est filmé dans le bus du retour en live sur Instagram en train de chanter, avec plusieurs de ses coéquipiers, des chants à caractère raciste en direction de la France et des joueurs tricolores. La polémique a vite enflé, et Fernandez a d’ailleurs présenté ses excuses malgré les messages de «racisme banalisé» de son coéquipier en club Wesley Fofana ainsi que Jules Koundé, latéral droit des Bleus. Alors que le club londonien a ouvert une enquête interne pour son joueur il y a plusieurs jours, des sanctions sont toujours attendues. Deux semaines après l’éclatement de l’affaire, le président de la Fédération Française de Football a réagi aux chants argentins dans une interview accordée au média Le Parisien.
Diallo appelle à un respect de l’hymne argentin
« Avec les chants racistes, c’est la France qui est attaquée » : le patron de la Fédération de foot fait le point
— Le Parisien | sport (@leparisiensport) July 27, 2024
➡️ https://t.co/NBePxdCRyb pic.twitter.com/hKYaQtnTM1
Le nouvel homme fort de la FFF a expliqué avoir agi auprès de la FIFA mais appelle également à un respect de l’hymne argentin, copieusement sifflé lors du tournoi olympique de football, de la part du peuple français : « J’ai lu les paroles de ces chants. C’est inadmissible, insultant et raciste ! Immédiatement, j’ai voulu réagir en saisissant mon homologue argentin puis la FIFA pour qu’elle ouvre une enquête. C’est chose faite et une plainte a été déposée. On ne peut pas accepter ce type de propos sous prétexte d’une culture locale comme j’ai pu l’entendre. Cela n’a rien à faire dans le football. Le racisme est un fléau contre lequel nous devons lutter en permanence. Il me fallait réagir pour dire aux joueurs que je serai toujours à leurs côtés s’ils sont attaqués sur ce terrain. D’une certaine manière, c’est la France qui est attaquée. Il faut que cela cesse et j’espère que les sanctions tomberont. De notre côté, j’invite les supporters à respecter l’équipe d’Argentine et son hymne», a-t-il notamment indiqué pour Le Parisien. Une déclaration qui a des allures de pardon, le président de l’instance souhaitant désormais tourner la page malgré la rivalité naissante entre les deux pays depuis le Mondial au Qatar.