Dans un match qui n’a jamais vraiment décollé, l’équipe de France s’est imposé 1-0 face aux Etats-Unis grâce à un but de son remplaçant Loïc Rémy. Le changement tactique effectué par Laurent Blanc n’a vraiment pas convaincu.
Après le match à pression face à la Bosnie qui avait provoqué une énorme tension chez les Bleus, affronter les Etats-Unis à domicile plutôt que disputer des barrages au couteau pouvait être un bon moyen de se faire plaisir. Malgré une bonne entame de match où les Américains étaient constamment mis sous pression, les Français se montraient ensuite bien trop timides pour être dangereux. Dans un système à deux milieux défensifs, le ballon ne parvenait jamais à être remonté proprement, tandis que la paire inédite Koscielny-Rami se faisait quelques frayeurs face à Altidore. Dans cette première période bien terne, il fallait finalement un éclair de Ribéry, qui percutait à gauche pour retrouver Ménez en retrait. A l’origine de l’action, le Parisien tirait de peu au-dessus malgré une situation idéale au point de pénalty (39e).
Après la pause, le rythme changeait heureusement et les Bleus se montraient rapidement dangereux. Benzema trouvait la barre d’une tête au second poteau après un corner dévié par Rami (55e) avant de voir Howard repousser son coup-franc brossé qui allait rentrer (56e). La défense américaine était au bord de la rupture mais tenait, à l’image de ces trois frappes repoussées dans la surface dans un grand cafouillage (59e). L’accalmie revenait vite mais les entrées de Giroud, Rémy, Gonalons et Martin changeaient tout. Sur un long dégagement de Lloris, la défense US se trouait et Rémy frappait en force sur un Howard vigilant (69e). C’était ensuite sur une ouverture en cloche de Martin que Rémy se distinguait, résistant à la charge de son défenseur pour frapper victorieusement d’une reprise croisée (1-0, 71e). Sur contre en fin de match, Giroud manquait un face à face (91e) avant de trouver le poteau (93e), mais à chaque fois en angle fermé. C’en était tout pour ce match qui n’aura pas atteint les sommets, et confirme les difficultés des Tricolores à faire le jeu, quelque soit la rencontre ou l’adversaire, même si cette fois-ci, la victoire est au bout.