Candidat pour la succession de Corinne Diacre, Jocelyn Gourvennec avoue avoir été sollicité, mais avoir très rapidement répondu par la négative à l'idée de prendre la tête de l'équipe de France féminine.
Dans le marasme de ces derniers mois, la Fédération Française de Football a réussi à se sortir d’une crise par la grande porte. Le départ de Corinne Diacre, victime d’une révolte chez ses propres joueuses, a permis de mettre Hervé Renard en place avec l'équipe de France féminine. Le technicien français, qui venait de vivre un gros mondial avec l’Arabie Saoudite, fait l’unanimité par sa joie de vivre, sa grande ambition et son discours motivant et exigeant. Les joueuses adhèrent et la FFF se frotte les mains. Mais avant de se tourner vers Hervé Renard, l’instance avait contacté Jocelyn Gourvennec, sans poste depuis son limogeage de Lille. L’entraineur français avait le profil d’un technicien capable de prendre les commandes des Bleues, mais il a rapidement dit non à un tel projet qui ne lui convenait pas.
Une petite réflexion et Gourvennec décline
C’est ce que le coach révélé du côté de Guingamp a fait savoir dans L’Equipe. « J'étais assez surpris d'être sollicité. Je n'avais pas anticipé. J'étais à Newcastle à l'invitation de Sven Botman. J'ai rencontré le comité de sélection. Le job était intéressant. Mais ma priorité reste le quotidien en club. J'ai décliné après les trois jours de réflexion que l'on s'était donnés », a expliqué à L’Equipe l’ancien meneur de jeu de Rennes, Nantes et de l’OM. En effet, être sélectionneur n’est pas donné à tout le monde, avec un gros travail de fond pendant une grande partie de l’année mais peu de contact avec le terrain. Mais cela permet aussi de vivre des émotions très fortes dans les grandes compétitions, ce qui a convaincu Hervé Renard de faire le grand saut, lui qui ambitionner d’atteindre le dernier carré de la Coupe du monde, puis de faire bonne figure en Ligue des Nations avant de se concentrer sur les Jeux Olympiques de Paris 2024. Tout un programme.