La France gagne en souffrant face à l’Albanie

Les Bleus se sont imposés 2-1 en Albanie pour prendre le large en tête de leur poule éliminatoire à l’Euro 2012. Un match aussi convaincant en première période, qu’inquiétant après la pause.

Un public chauffé à blanc, un terrain capricieux et une équipe d’Albanie capable du pire comme du meilleur, le déplacement à Tirana avait tout du piège pour l’équipe de France ce vendredi. Il n’en a rien été tant les Bleus ont su rapidement prendre les devants d’une rencontre qui s’est compliquée en seconde période. D’entrée de jeu, la France tenait le ballon et le premier éclair de génie de Benzema se terminait par un but. Après une percussion d’Evra, l’attaquant du Real Madrid récupérait le ballon, piquait vers l’axe, et décochait une frappe puissante qu’Ujkani négociait mal (0-1, 11e). Sur l’action suivante, M’Vila lançait Benzema sur la droite, et se trouvait lui-même à la réception du centre en retrait du numéro 10 des Bleus. D’une frappe enroulée parfaite, il inscrivait son premier but en équipe de France (0-2, 18e). Par la suite, le tempo se calmait énormément, même si les deux gardiens s’interposaient : Lloris sur une frappe puissante d’Agolli (32e) et Ujkani sur un coup-franc de Ribéry (37e).

La seconde période débutait très mal pour la France, qui voyait son axe central laisser filer Bogdani plein axe sans jamais réellement intervenir, laissant l’attaquant albanais marquer sur une frappe freinée insuffisamment par Lloris (1-1, 47e). Les Tricolores ne s’en remettaient pas et Lloris sortait le grand jeu sur une frappe en force de Bulku (59e). L’Albanie continuait d’essayer de pousser avec ses moyens limités, mettant tout de même régulièrement en difficulté une défense française loin d’être impériale. Côté bleu, une tête de Kaboul sur le poteau aurait pu régler le problème à la 80e, mais il était que la France prendrait le large en tête de cette poule dans la douleur. Et si l’opération comptable est excellente au final, la prestation a encore une fois été peu convaincante.