Onze ans après la victoire des Bleus à Wembley grâce à un doublé d'Anelka, les Français se sont de nouveau imposés contre les Anglais (1-2) avec cette fois des buts signés Benzema et Valbuena. Et la France a plutôt fait une belle impression.
Devant des tribunes de Wembley combles, l’équipe d’Angleterre a subi la loi d’une équipe française conquérante qui comme en 1999 a réussi l’exploit de s’imposer (1-2) dans ce temple du football.
Après quelques minutes d’une relative domination anglaise, la machine tricolore se mettait en route, et ce d’autant plus facilement que les joueurs de Fabio Capello cafouillaient leur football. Et sans mésestimer la formation anglaise, la domination française se faisait rapidement très intense. C’est d’abord Gourcuff qui allumait une première mèche (13e), mais Foster réussissait à sortir la lourde frappe du joueur lyonnais. Mais le portier de Birmingham n’allait rien pouvoir faire sur un tir du gauche de Benzema, servi idéalement par Malouda dans une action d’école (0-1, 16e). Ce but n’allait pas réveiller les Anglais, totalement passifs et prenant l’eau de partout. La France monopolisait le ballon et donnait le tournis à la défense adverse, même si en fin de première période les Three Lions tentaient bien de rugir, mais en vain.
Dès le début de la seconde période, Capello tentait bien d’apporter du sang neuf à une équipe déjà très jeune en faisant trois remplacements d’un coup, tandis que Blanc offrait lui sa première sélection à Sakho. Déjà presque muet, le public de Wembley allait s’éteindre un peu plus après un deuxième but français marqué d’une belle reprise en pleine course de Valbuena, sur un service de Sagna (0-2, 56e). Le sélectionneur français en profitait pour faire sortir le joueur de l’OM mais également Benzema afin de les remplacer par Diarra et Rémy (66e). La suite de la rencontre était un peu plus ennuyeuse, les Anglais n’ayant pas grand-chose à opposer à des Français plutôt bien organisés. Gerrard tentait bien de secouer le cocotier, mais l’attaquant de Liverpool était bien trop seul pour changer le sens de ce match, même s’il était proche de trouver l’ouverture, à l’image de ce tir qui frôlait le but de Lloris (81e). Gerrard laissait alors sa place à Crouch qui immédiatement se mettait en valeur en réduisant le score sur son premier ballon (1-2, 86e). Un but qui réveillait Wembley, mais trop tard, même si les cinq minutes de temps additionnel étaient plutôt stressantes pour des Tricolores clairement sous pression.