La France aime les Bleus, le président se fâche

La France aime les Bleus, le président se fâche

Icon Sport

Lors des dernières sorties de l'équipe de France, la formation de Didier Deschamps a suscité des critiques et a enregistré des audiences en baisse sur TF1. La FFF n'a pas peur. 

Candidat à sa propre succession à la présidence de la Fédération Française de Football, Philippe Diallo n'est ni sourd ni aveugle. Et il a bien compris que les dernières prestations des Bleus n'ont pas emballé grand monde, Didier Deschamps étant l'objet de nombreuses critiques depuis l'Euro, tandis que TF1 constatait qu'entre un Italie-France de football et un France-All Blacks le rugby, la comparaison était violente pour Mike Maignan et ses coéquipiers. Alors que l'élection à la présidence de la FFF se profile, Philippe Diallo se confie dans Ouest-France et il ne partage pas du tout les commentaires alarmistes sur un désintérêt de plus en plus affiché par le grand public pour l'équipe de France de football. Pour le patron de la Fédération Française de Football, il faut sérieusement se pencher sur les chiffres pour connaître la réalité.

Les Bleus font toujours recette en France

Répondant au quotidien régional, Philippe Diallo vient au secours de l'équipe des Bleus et réfute fermement un désintérêt grandissant de la France pour son équipe nationale. « Un désamour envers les Bleus ? Je ne partage pas ce constat, c’est celui de certains observateurs plutôt. Quand on regarde, chiffres à l’appui : des stades à guichets fermés tout au long de la saison 2023/24, un record audiovisuel lors de la demi-finale de l’Euro entre la France et l’Espagne, avec plus de 16 millions de téléspectateurs, en septembre un Parc des Princes plein, plus de 11 000 fans français lors de chaque match de l’Euro… Ce désamour, on ne le constate pas sur l’amour des Français pour aller au stade suivre l’équipe de France, ou la regarder devant la télé. Les « prime-time » à la télé baissent tous. Le foot reste malgré tout une des meilleures audiences de la télé. Il faut ajuster les chiffres d’audience : on a commencé à 20 h 45, 4,8 millions regardaient, à 21 h on est à 6,8 millions…», explique le président de la FFF, qui refuse de sombrer dans le pessimisme ambiant autour de l'équipe de France.