La Fédération Française de Football a informé l’ensemble de ses licenciés, que les données les concernant ont été victime d’un piratage.
Si l’information avait déjà été dévoilée, elle a été officialisée par la FFF à ses adhérents ce vendredi après-midi, comme l’y oblige la loi. Ce sont bien les données complètes (sauf bancaires et médicales) qui ont été récupérées par les pirates qui ont pu accéder à la base par le biais d’un compte compromis le 17 février dernier. Tous les licenciés, salariés et bénévoles des clubs, membres des instances, districts, ligues et FFF, sont concernés. C’est donc probablement plus des 1,5 million de licenciés qui sont touchés, car cela concerne les données des deux dernières saisons.
La FFF a porté plainte
Un hacker a assuré avoir piraté les données de 10 millions de personnes liées au football, avec la possibilité de vendre ces données pour favoriser les arnaques, escroqueries ou usurpation d’identité. « Conformément à la réglementation applicable (RGPD), nous vous informons que cette violation concerne les données d’identité (nom, prénom, genre, date et lieu de naissance, nationalité), l’adresse postale, l’adresse mail, le numéro de téléphone, le numéro de personne dans le logiciel, la photo et la copie du justificatif d’identité », a fait savoir la FFF, qui a tout de même expliqué que les données bancaires pour les règlements et les informations médicales n’ont pas été touchées, tout comme les mots de passe.
La FFF a immédiatement porté plainte auprès de l’autorité compétente, et invite à se méfier des courriers, mails ou coups de téléphone qui pourraient se servir de ces informations. « Nous vous invitons à une grande vigilance sur les prochaines communications que vous pourriez recevoir, notamment tout message suspect ou inhabituel émanant en apparence de la FFF ou d’un autre expéditeur (par exemple, vous invitant à ouvrir une pièce jointe ou à communiquer vos comptes et vos mots de passe ou des données bancaires) », a souligné la Fédération, bien embarrassée par cet acte de malveillance. Un formulaire pour porter plainte a également été mis à la disposition des licenciés qui souhaitaient le faire.