Dans un match repoussé de près d’une heure en raison d’un orage énorme au-dessus de Donetsk au moment du coup d’envoi, l’équipe de France a parfaitement maitrisé l’Ukraine (2-0). Deux buts en trois minutes signés Ménez et Cabaye récompensent la prestation des Bleus, et le changement de stratégie de Blanc.
Laurent Blanc n’avait clairement pas été satisfait de tout le monde après le match nul face à l’Angleterre (1-1) lors du premier match, et avait donc décidé d’opérer quelques changements dont un de taille avec le recul de Nasri au milieu de terrain, au détriment de Malouda, et l’arrivée de Ménez en ailier. Des changements qui faisaient immédiatement du bien aux Bleus, partis très forts dans cette rencontre. Plusieurs situations dangereuses se créaient, avec tout d’abord un tir de Ménez au-dessus sur un centre en retrait de Ribéry (26e), mais surtout une tentative de l’ailier parisien en plein sur Pyatov malgré une situation idéale à 9 mètres du but, après un nouveau centre de Ribéry (29e). Si Lloris était à l’ouvrage sur une frappe en force de Shevchenko (34e), Mexès s’élevait plus haut que tout le monde sur un coup-franc de Nasri pour placer une tête en lucarne que Pyatov détournait magnifiquement (39e).
En seconde période, la France poursuivait son accélération progressive pour logiquement trouver la faille. Juste après avoir manqué une nouvelle occasion en tirant sur Pyatov (49e), Ménez mettait cette fois-ci tout le monde d’accord en repiquant dans l’axe de son aile droite pour marquer d’un tir au premier poteau du gauche (0-1, 53e). Dans la foulée, les Bleus marchaient à pleine confiance et sur une passe précise de Benzema, Cabaye profitait d’un contre favorable pour enchainer avec une frappe croisée à ras de terre qui trompait Pyatov (0-2, 56e). L’Ukraine avait la tête sous l’eau, et Cabaye passait tout près du doublé avec une frappe terrible plein poteau des 20 mètres (65e). Le plus difficile était toutefois fait avec ce net avantage qui n’était pas remis en cause jusqu’à la fin, débouchant sur une victoire logique. Trois points qui mettent donc les Bleus en tête du groupe, mais qui ne devraient pas suffire pour se qualifier avant la dernière journée.