L’équipe de France a réalisé un très bon match en Allemagne ce mardi à Cologne, mais l’égalisation de Stindl dans les arrêts de jeu donne forcément un goût amer à ce nul (2-2).
Pour son dernier match de l’année, l’équipe de France avait le droit à une affiche de gala avec ce déplacement en Allemagne. Et avant même le début du match, cela sentait bon pour les Tricolores en raison d’une énorme colonie de supporters français qui mettaient l’ambiance à Cologne. Sur le terrain, après un début de match en fanfare des Allemands, les débats étaient beaucoup plus équilibrés. Les contres tricolores étaient assassins, tandis que les champions du monde gardaient stérilement le ballon. Mais l’action d’éclat de cette première période était française, avec un changement d’aile de Matuidi pour Digne, dont la remise en une touche échouait sur Martial. Au cœur de la surface de réparation, le Mancunien enchainait contrôle, crochet et offrande pour Lacazette (0-1, 34e). Un but qui mettait les Tricolores en confiance, un peu trop même car plusieurs ballons perdus dans la relance procuraient des sueurs froides à Mandanda, sauvé par un Varane vigilant.
Après le repos, l’Allemagne réagissait et parvenait à égaliser sur un contre bien mené et conclu par Werner entre les jambes de Mandanda (1-1, 56e). Mais les Bleus savaient aussi exploiter les espaces, avec cette ouverture précise de Mbappé pour Lacazette, qui s’offrait un doublé en remportant son duel devant Trapp (1-2, 71e). Les champions du monde semblaient clairement en manque d’idées pour aller chercher l’égalisation, et les Bleus se dirigeaient donc vers une victoire convaincante. Mais c’était sans compter sur une dernier combinaison qui se terminait par une frappe victorieuse de Stindl au premier poteau (2-2, 93e). Si sur le plan du jeu, il y aura eu beaucoup de positif, le résultat a de quoi laisser Didier Deschamps sur sa faim.
