Le duel entre Kylian Mbappé et Lionel Messi est très attendu ce dimanche en finale de la Coupe du Monde. Mais le joueur français a toujours du mal à faire l'unanimité, son attitude et ses propos étant parfois de nature à en agacer certains, alors que l'attaquant règne sur la planète football.
Kylian Mbappé ne laisse personne indifférent, que ce soit lorsqu'il évolue avec le Paris Saint-Germain ou avec l'équipe de France. Parfois accusé d'avoir la grosse tête et de ne plus toucher terre ou bien de ne penser qu'à ses statistiques, le champion du monde pourrait faire fermer des bouches en enchaînant un deuxième titre mondial. En attendant, alors que notre pays pourrait s'enorgueillir de compter un tel footballeur dans ses rangs, les critiques sont sévères à l'encontre de celui que la presse européenne qualifie de meilleur joueur du monde. Et ce n'est pas le parcours de l'équipe de France qui va calmer les critiques, que ce soit dans l'Hexagone ou ailleurs dans le monde.
Kylian Mbappé déçoit en France
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— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) December 17, 2022
Sur Europe 1, Laurent Fournier a ainsi confié sa déception face aux performances de Kylian Mbappé lors de ce Mondial 2022 au Qatar. « On en fait trop avec Kylian Mbappé car on est en attente d'exploits individuels à chaque matchs. Tout le monde a pensé depuis le début de la Coupe du Monde que c’était lui qui allait faire la différence à chaque fois. Contre l’Angleterre ça a été compliqué, la demi-finale contre le Maroc il y a un concours de circonstances et beaucoup de chance qui lui permettent de donner les deux ballons de but. Après, vu le joueur exceptionnel que c’est, vu ce qu'il a déclaré au départ, je pense qu'on en fait trop. Pour le moment, selon moi, il n’a pas marqué cette Coupe du monde », estime, à quelques heures de la finale France-Argentine, Laurent Fournier, fan un peu déçu de la star des Bleus et du Paris Saint-Germain.
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En Argentine, on n’a pas attendu cette finale du Mondial 2022 au Qatar pour s’en prendre au numéro 10 de l’équipe de France. Il est vrai qu’en mai dernier, invité à parler du football sud-américain, l’attaquant parisien avait eu la dent dure. « L'avantage qu’on a, les Européens, c’est qu’on joue toujours entre nous et on a des matches de haut niveau tout le temps, comme en Ligue des nations. Quand on arrive à la Coupe du monde, on est prêts, là où le Brésil et l’Argentine n’ont pas ce niveau-là. En Amérique du Sud, le football n’est pas aussi avancé qu’en Europe. C’est pour ça que les dernières Coupes du monde, si vous regardez, ce sont toujours les Européens qui gagnent », avait expliqué Kylian Mbappé, provoquant la fureur des pays concernés, et notamment de l’Argentine. Et Lionel Scaloni n’a pas manqué de rappeler à ses joueurs ce que pensait Mbappé d’eux juste avant la finale de dimanche à Doha.
Encore un peu plus proche du rêve absolu..🇫🇷👊🏽 @equipedefrance pic.twitter.com/F4Cts5FXXK
— Kylian Mbappé (@KMbappe) December 10, 2022
Et forcément, les réseaux sociaux se sont mêlés de tout cela, Kylian Mbappé étant notamment accusé de ne pas trop s'impliquer dans le travail défensif, et même d'arriver en fin de Mondial avec une forme nettement moins optimale qu'au tout début. En gros, celui qui a marqué 5 buts depuis le début de la Coupe du Monde, autant que Lionel Messi, serait au bout du rouleau et plus vraiment en lutte pour le titre de meilleur joueur de ce Mondial, à l'inverse d'un Antoine Griezmann. Une critique que les datas démontent, notamment concernant la forme physique du joueur parisien. « Au niveau physique, les données sont également rassurantes. Si personne n'a, en moyenne, réalisé moins d'actions défensives que lui sur le tournoi (0,2 par match), Mbappé a davantage couru face à l'Angleterre et au Maroc (8,5 km à chaque fois) que contre la Pologne (7,8), le Danemark (8,1) et même l'Australie (8,6). À ces totaux s'ajoutent un nombre de sprints qui aura oscillé entre 49 (Australie) et 46 (Maroc). Autant de courses qui mettent au supplice les défenses adverses et/ou provoquent des prises à deux. Le tout permettant de libérer des espaces », constate Thymoté Pinon dans le quotidien sportif.