La prochaine fois, Layvin Kurzawa s’abstiendra sûrement avant d’aller chambrer un adversaire. Car après son geste ridicule face à la Suède mardi, l’international Espoirs récolte ce qu’il a semé, à savoir de très nombreuses critiques. Même Raymond Domenech y est allé de son petit commentaire en traitant le Monégasque de « débile ». Kurzawa pourra néanmoins compter sur le soutien d’Eric Di Meco, moins donneur de leçon que d’autres.
« Il y a une chose sur laquelle je ne les défendrai pas, c’est l’état d’esprit et l’engagement physique qu’ils ont mis dans le match parce qu’ils se sont fait manger par les Suédois, a reconnu l’ancien défenseur sur RMC. Mais sur tout le reste, je vais les défendre. Les consultants comme nous, qui donnons des leçons tout le temps aux jeunes de 20 ans sans se souvenir que lorsqu’on avait leur âge, on était aussi cons qu’eux. La connerie existait déjà à l’époque. Ce que fait Kurzawa, en plus je l’adore… Mais encore une fois, on a fait pire que ça ! » Sans oublier que le joueur de l’ASM n’a pas besoin de tous ces commentaires pour constater les dégâts.
« Le grand boss des A a vu tout ce qui s’est passé hier soir. Il va falloir qu’ils en fassent des bons matchs en club ces Bleuets pour venir en équipe de France. Kurzawa, j’adore ce gamin mais pour venir chez les Bleus, il va devoir mettre soixante centres parfaits par match, qu’ils mettent douze buts parce que derrière, il y a la sanction, a prévenu Di Meco. Je ne comprends pas pourquoi certains mecs du foot prennent un malin plaisir à piétiner ces gamins. Je ne suis pas sûr que l’on voie un Espoir très rapidement chez les A. La punition, elle est là. »