Un défenseur calme et efficace, mais capable de tout gâcher sur une intervention mal sentie… Une description que Laurent Koscielny ne contredirait pas, lui qui a souvent terni d’excellentes prestations en club ou en sélection avec un geste fatal. Difficile d’oublier le pénalty concédé face à l’Ukraine en match retour des barrages pour le Mondial. Une faute évitable qui a certainement pesé dans le choix de Didier Deschamps de privilégier la paire Sakho – Varane en charnière centrale. Pas de quoi irriter le défenseur d’Arsenal, conscient qu’il peut encore mettre les Bleus dans une situation délicate à tout moment au cours de ce Mondial.
« Quand je provoque le penalty, je sais que je n'aurai pas le ballon mais j'y vais quand même, a confié l’ancien Lorientais à L’Equipe. Je ne suis pas fou, je vous assure. Il faut que je progresse absolument, que je sois un peu moins sûr de moi dans ce genre de situation. Je pense que je peux y arriver. Il faut garder son sang-froid, réfléchir vite et prendre la bonne décision. Je ne crois pas être capable de ça pendant une Coupe du monde. J'ai peut-être trop de confiance et trop la volonté d'anticiper le geste de l'attaquant. C'est aussi l'une de mes qualités, de pouvoir lire le jeu de l'autre. Mais attendez, je ne fais pas ça tout le temps ! (Il sourit.) » Koscielny aura pourtant l’occasion de prouver qu’il est capable de se contrôler puisqu’il devrait être titularisé ce mercredi face à l’Equateur.