Les déboires de la liste de la sélection olympique obligent André-Pierre Gignac à reconnaitre que la France ne fait plus partie des favoris pour la médaille d'or à Tokyo.
Véritable star de l’équipe olympique, André-Pierre Gignac va tenter d’emmener vers une médaille l’équipe de France aux Jeux Olympiques de Tokyo. Avec l’équipe rêvée par le sélectionneur Sylvain Ripoll, où pouvaient figurer des joueurs comme Eduardo Camavinga, Kylian Mbappé, Jules Koundé, Houssem Aouar, Amine Gouiri ou Jonathan Ikoné, c’était objectif médaille d’or. Mais les clubs français ont rechigné à libérer leurs meilleurs joueurs, qui manqueraient ainsi le début du championnat. Résultat, la sélection française a tout de même bien moins fière allure, avec des joueurs qui ne sont pas titulaires dans leur club, comme le Lyonnais Melvin Bard, le Parisien Timothée Pembele, le Rennais Jérémy Gelin ou le Lillois Isaac Lihadji. A cela s’ajoutent quelques éléments plus confirmés, comme Lucas Tousart, Florian Thauvin, Paul Bernardoni, Arnaud Nordin et Teji Savanier. Dans les colonnes de La Provence, André-Pierre Gignac a avoué que les individualités étaient moins fortes, mais que cela pouvait aussi permettre un meilleur collectif, et pourquoi pas une médaille au bout.
« C’est dommage que la liste ait été difficile à construire mais aujourd'hui, on a un bon groupe à créer avec de jeunes talents. Cela sert à rien de polémiquer. J'ai été bluffé par la qualité de certains jeunes, on peut aller très haut. On est des compétiteurs et, donc, on veut aller le plus loin possible. Je crois plus en la force d'un groupe qu'en la qualité individuelle. Avant, avec tous les jeunes talents prévus qu'il y a en France, on faisait partie des favoris. Mais l’étiquette de challenger me convient aussi. Le plus important est d'aller le plus loin possible avec ce groupe qui a envie de faire de belles choses avec ce statut de challenger, qui me va très bien », a livré un André-Pierre Gignac qui ne cache pas son envie de réécrire l’histoire avec le maillot bleu, lui qui est resté longtemps hanté par sa frappe sur le poteau en finale de l’Euro 2016 face au Portugal. Il n’est pas le seul.