Alain, que ressentez-vous en intégrant la DTN et le staff des Bleus ?
Je suis fière car pour moi la « famille France » c’est très important. Quand on a touché en tant que joueur ce maillot, on a envie de donner pour lui et pour la nation.
Qu’allez vous apporter à l’équipe de France ?
Je viens avec mes bagages, mon expérience en Italie comme joueur, mais également mon diplôme d’entraîneur professionnel de football et mon vécu. J’ai connu la victoire lors du Mondial 1998, mais également l’échec en 2002. Il faut tirer les points positifs et les points négatifs de ces expériences pour ne pas réitérer les choses. On me considère comme un animateur, mais c’est surtout au niveau de l’enthousiasme, de la communication. On ne pourra pas me changer, mais je vais essayer d’être un plus pour le staff, si on m’a pris ce n’est pas pour faire le nombre et dire qu'il y’a un champion du monde 1998. Il faut me détacher cette étiquette. J’espère que je serai ce plus que recherche Raymond.
Comment cela s’est passé avec Raymond Domenech ?
Pour dire les choses essentielles, c’est Raymond qui a décroché son téléphone et m’a dit " Alain j’ai besoin de toi, je souhaite que tu sois l’homme en plus, veux-tu accepter ce rôle ? ". J’ai répondu directement oui, car j’ai envie de donner de mon vécu à l’équipe, à Raymond et j’espère que cela va aller de mieux en mieux. Mon intégration s’est très bien passée, je connais déjà bien les joueurs et j’espère que ça va aller pour les prochains matches.