Les jours passent et Hervé Renard n'est toujours pas aux commandes de l'équipe de France féminine. Tout le monde semble confiant du côté de la Fédération Française de Football, mais l'Arabie Saoudite ne cède rien.
Depuis deux semaines, le poste de sélectionneur des Bleues est vacant, Corinne Diacre, licenciée sans ménagement par la FFF, n’ayant pas été remplacée. Après avoir été entendus par une commission créée spécialement par la fédération, deux candidats étaient en lice, Jocelyn Gourvennec et Hervé Renard. Mais samedi, le technicien breton a finalement retiré sa candidature, préférant rester disponible pour un club. C’est donc l’actuel entraîneur de l’équipe d’Arabie Saoudite qui est seul en lice et devrait donc vite s’emparer de l’équipe de France féminine à quatre mois du Mondial en Australie et en Nouvelle-Zélande. Si du côté de Jean-Michel Aulas on affiche une confiance énorme concernant une fin positive dans ce dossier, en Arabie Saoudite on est d’une intransigeance absolue et on n’a pas l’intention de négocier la clause libératoire d’Hervé Renard qui est de 5 millions d’euros. Et le temps passe et ne joue pas en faveur des Bleues.
L'Arabie Saoudite négocie durement, la France patiente
Le COMEX de la FFF a reçu les conclusions de la commission missionnée par Philippe Diallo pour dresser un constat sur la situation de l’Équipe de France Féminine.
— FFF (@FFF) March 9, 2023
Il a été décidé de mettre un terme à la mission de Corinne Diacre en @equipedefranceF https://t.co/zBeJK4ra8b
Le projet initial de la Fédération Française de Football était que Renard négocie avec la Fédération saoudienne pour que cette clause soit annulée ou du moins largement revue à la baisse. Mais du côté saoudien, on sait que l’entraîneur français est capable de continuer à faire progresser la seule équipe nationale capable de battre l’Argentine lors du Mondial au Qatar. Et selon L’Equipe, fort de cela, et compte tenu de la prolongation de contrat signé par Hervé Renard, les négociations n’avancent pas au rythme attendu. « Son agent est sur place, en Arabie saoudite, pour essayer de régler son retour vers la France. Dans cette affaire, il faut discuter avec Yasser al-Misehal, le président de la Fédération, mais aussi convaincre les autorités saoudiennes, les vraies décisionnaires, de le laisser partir », explique le quotidien sportif. Et le timing commence à devenir problématique, car les 7 et 11 avril, les footballeuses françaises doivent jouer en amical face à la Colombie et le Canada, et avant cela, la FFF voulait dévoiler la liste des joueuses appelées à préparer le Mondial.