Avant de défier l’Argentine, Thierry Henry a fait savoir le bonheur que pouvait représenter un match contre l’Argentine de Messi et Maradona.
Coéquipier de Lionel Messi au FC Barcelone, Thierry Henry n’a pas encore eu la chance de croiser souvent le fer avec l’Argentin. Ce sera chose faire ce mercredi au Stade Vélodrome à l’occasion d’un match amical à la signification capitale pour l’ancien gunner. « Même sans Maradona et Messi, c'est toujours alléchant. Tu rajoutes le fait de jouer au Vélodrome, Maradona, Messi qui est pour moi le meilleur joueur du monde, forcément les gens s'emballent, ça devient plus intéressant. Maradona. Vous l'avez vu jouer ? C'est à part. Vous savez que j'aime beaucoup le football, et quand je vois quelqu'un qui m'a fait rêver, c'est toujours à part », reconnait Thierry Henry, qui ne fait pourtant pas de ce match une exhibition à part entière. « L'Argentine ne viendra pas la fleur au fusil. On sait comment elle joue, elle est rigoureuse, elle garde bien la balle. Et contrairement à avant, elle peut procéder très vite en contre. Il faudra jouer au ballon et continuer à trouver des automatismes. Avec l’Argentine, on a l'impression d'être sur un faux rythme, d'un seul coup ils accélèrent, et ça fait mal », rappelle l’attaquant barcelonais, qui ne veut pourtant pas oublier que le véritable objectif demeure la double confrontation face à la Lituanie, le mois prochain.
« On ne se veut pas se tromper d'objectif, même si l'Argentine, c'est alléchant. L'objectif, c'est d'aller en Coupe du monde et cela passe par la double confrontation contre la Lituanie. C'est une vraie préparation. C'est mieux de faire ça que des entraînements. Rien ne peut te préparer à la Lituanie à part un match amical sur le même type de terrain, peu avant », estime l’attaquant barcelonais, qui sera ce mercredi l’une des nombreuses étoiles à vouloir briller sous le maillot national, au sein de deux sélections prestigieuses, mais qui ne survolent pas véritablement leur phase éliminatoire respective jusqu'à présent.
