Après plusieurs années dorées sous le maillot des Bleus, avec notamment une Coupe du Monde et un Euro à son palmarès, Thierry Henry avait quitté l'équipe de France à un moment très délicat, après un fiasco sud-africain qui restera à jamais gravé dans l'histoire du football français. Même s'il était évidemment déçu et frustré de terminer de cette façon, l'attaquant des New-York Red Bulls reste toujours un amoureux des Bleus et se dit très admiratif du travail de Laurent Blanc depuis l'arrivée de ce dernier à la tête de la sélection.
« Je savais qu’il pouvait faire gagner les Bleus à nouveau. J’ai envie que l’équipe de France fasse quelque chose de bien à l’Euro. Elle ne perd plus beaucoup. On avait besoin de redorer le blason. Pour nous, footballeur, l’équipe de France c’est l’élite, elle représente le pays. Lolo (Laurent Blanc ndlr) fait un super travail avec le staff », a complimenté le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France, avant d'assurer que sa plus grosse déception avec les Bleus était l'échec à la coupe du monde 2002, et non le fiasco de Knysna.
« Les gens se sont focalisés sur Knysna. Mais moi je n’ai pas oublié 2002. Je n’ai pas oublié 2002! Pour moi ça restera ma plus grande déception en Bleu. C’est un échec beaucoup plus fort que Knysna. Là-bas, tout le monde a peur de toi. Tu es champion du monde, d’Europe, tu as les meilleurs buteurs des championnats français, italien et anglais. A l’arrivée, on rentre bredouille, sans mettre un but. Nous n’étions pas une équipe qui essaie de construire, qui a souffert en qualifications ou à qui on essaie de mettre des bâtons dans les roues. Rien de cela. C’était une équipe bien faite, bien établie. Ça restera ma plus plus grosse déception sous le maillot de l’équipe de France. Et de loin », a confié l'ancien international français au magazine Red Bulletin, lui qui a donc attendu la fin de la saison de MLS pour parler d'autre chose que de son équipe de New-York.