Yoann Gourcuff concédait dimanche que l'équipe de France avait payé au prix fort sa trop grande fébrilité devant le but roumain.
Au lendemain du nul concédé par la France contre le Roumanie (1-1), on avait du mal à encaisser ce résultat du côté des joueurs, conscients d’avoir raté le coche. Dominateurs, les Bleus n’ont jamais réussi à tuer un match qui leur tendait les bras. Un constat qui se répète depuis plusieurs mois et qu’il va bien vite falloir régler sous peine de regarder la prochaine Coupe du monde à la télé. « Il y a eu de bonnes séquences de jeu, notamment en première mi-temps. Il faut essayer de les répéter, parce que quand on joue comme ça, on devient très bons. Ca faisait quelques matches qu'on n'avait pas réussi de telles séquences de jeu, il faut s'appuyer sur ces bases-là. Et il faut maintenant essayer d'être meilleurs dans la finition », prévenait Yoann Gourcuff, apparu moins à l’aise samedi au Stade de France.
Cette stérilité offensive, le meneur de jeu des Girondins la reconnaît évidemment, mais il estime que la France a les moyens de régler rapidement ce problème. « Peut-être qu'il y a eu un peu de précipitation, un manque de réussite aussi. Quand on fait de belles actions et qu'on ne marque pas, quand on a une, deux, trois occasions, inconsciemment pour les actions d'après, on a moins de sérénité et on commence à douter un peu (...) Mais je ne suis pas inquiet: on a des attaquants qui sont parmi les meilleurs en Europe, même ceux qui rentrent ont énormément de qualités. Cette inefficacité ne peut pas continuer à long terme. A un moment donné, on les mettra au fond, annonce Yoann Gourcuff, qui ne panique pas à l’idée d’avoir éventuellement un passage obligatoire par un tour de barrage pour obtenir le billet pour l’Afrique du Sud. L'objectif est de se qualifier, barrage ou pas. Au final, ça ne change pas énormément de choses. »