Alors que des problèmes internes au vestiaire des Bleus ressurgissent quelques jours avant la Coupe du Monde, et que certains joueurs sont décriés à leur poste, André-Pierre Gignac, lui, ne veut pas faire de caprice ou de polémique. Il prendra ce que Raymond Domenech voudra bien lui donner.
«Quand je suis entré, j’ai aussi connu des difficultés, je n’ai pas marqué, moi non plus. Il ne faut seulement montrer du doigt les attaquants. Ma position m’importe peu. Ce qui compte pour moi, c’est de jouer. De la gauche, je peux “repiquer” et frapper. Bien sûr, je préfère jouer dans l’axe, où je peux prendre la profondeur. Mais tout ce qui est à prendre, cinq, dix minutes, à droite, à gauche, devant... je prends», a clamé le Toulousain, qui ne semble pas vouloir jouer la carte de la langue de bois.