Le buteur vedette de la Ligue 1 sera l’un des atouts des Bleus pour la double confrontation contre l’Irlande. L’intéressé assure avoir désormais plus de cordes à son arc pour parvenir au niveau international.
En l’absence de Franck Ribéry, André-Pierre Gignac apporte son franc parler au sein de l’équipe de France. L’attaquant toulousain a bien voulu se plier au jeu des comparaisons avec Thierry Henry, le capitaine très expérimenté et surtout meilleur buteur de l’histoire des Bleus. « Des douzaines de sélections nous séparent. Quand je suis en déplacement avec l’équipe de France, j’apprends chaque jour à ses cotés. Je le regarde s’entrainer aussi. On a une approche un peu similaire dans la frappe au but, on aime bien l’enrouler de la gauche vers la droite. La différence, c’est qu’il ne force jamais, alors que j’ai la tendance à être un peu bourrin dans ce genre de geste de mon côté, comme mon but face à l’Autriche. Dans mon esprit, je voulais plus l’enrouler », a même reconnu le buteur toulousain, dans une référence indéniable au but parfaitement exécuté de Thierry Henry en Irlande en 2006, pour envoyer les Bleus au Mondial.
Même s’il se reconnait volontiers ce côté brutal, Gignac veut bien toutefois se concéder des progrès sur le plan technique, lui qui découvre cette saison qu’il peut également marquer du pied gauche. « Comparé à la saison dernière, je suis plus complet. J’ai plus de variations dans mon jeu, je peux utiliser mes deux pieds. Mes mouvements doivent encore être plus fluides mais j’aime aussi bien les duels, alors parfois ça passe en force. Je ne vais pas non plus changer ma façon de jouer du tout au tout », a rappelé le buteur toulousain, qui rassure ainsi les fans de son jeu parfois très en percussion, mais aussi très spectaculaire.