En grande forme depuis le début de la saison, André-Pierre Gignac a envie d’apporter sa générosité à une équipe de France qui en a bien besoin.
Derrière le trio incontournable Benzema-Henry-Anelka, Raymond Domenech continue de tester le potentiel offensif du football français. Si Steve Savidan, loin de son niveau de l’automne, a été logiquement mis de côté, le sélectionneur national a fait appel à la nouvelle garde avec Guillaume Hoarau ce lundi, qui arrive quelques jours après André-Pierre Gignac. Les deux meilleurs attaquants de Ligue 1 vont tenter de réveiller un secteur offensif muet depuis deux matchs. Certes, la défense lituanienne ne possède pas de joueurs évoluant dans les meilleurs clubs européens comme l’Argentine, mais la très difficile victoire obtenue à Vilinius il y a deux ans presque jour pour jour a de quoi faire réfléchir. Pour faire plier une équipe balte tout de même co-leader du groupe éliminatoire, les Bleus pourront compter sur un André-Pierre Gignac ravi de faire son apparition dans la cour des grands. « L’équipe de France, c’est énormissime. Je suis heureux de me retrouver avec de tels joueurs. Ça fait chaud au cœur. Je vais essayer d’apporter ma générosité, je suis quelqu’un qui ne calcule pas sur un terrain, qui se donne à fond », explique sur le site de la FFF l’attaquant toulousain, revenu encore plus fort d’une saison blanche qui l’a de toute évidence marquée. « J’aime vraiment beaucoup le foot, j’étais malheureux la saison dernière de ne pas jouer. Cela me permet désormais de prendre beaucoup de recul par rapport à cette sélection et à mes performances actuelles », assure André-Pierre Gignac.
Considéré comme un attaquant d’avenir par Raymond Domenech depuis son passage à Lorient, le natif de Martigues connait déjà l’importance de ces deux rendez-vous face à la Lituanie, surtout s’il veut continuer à rêver de disputer une première Coupe du monde. « La Lituanie a neuf points, il est donc très important pour la qualification de prendre six points face à eux. On en a vraiment besoin », a rappelé Gignac, bien conscient que la France, avec seulement quatre points en trois matchs, doit d’ores et déjà commencer à refaire son retard sur les deux premières places.