L’attaquant toulousain a montré ses qualités sous le maillot bleu, où ses deux dernières entrées en jeu ont beaucoup apporté.
Insouciant avec le TFC lorsqu’il doit évoluer en tant que seul attaquant, André-Pierre Gignac a franchi un cap cette saison. Calfeutré sur le côté droit de l’attaque la saison précédente en raison de la présence d’Elmander, l’ancien lorientais était passé complètement au travers. Preuve que la confiance chez les attaquants fait beaucoup, c’est souvent sur le côté, comme à Saint-Etienne contre le Nigéria, que le meilleur buteur de Ligue 1 s’est mis en valeur depuis sa première sélection sous le maillot bleu. A chaque apparition, Gignac a su amener sa fraicheur et sa fougue, et aurait même pu marquer contre la Turquie pour récompenser ces entrées en fanfare qui n’ont pas laissé insensible Raymond Domenech. « Il y a énormément de grands joueurs en équipe de France. Mes responsabilités sont différentes de celles que j'ai à Toulouse. En Bleu, on me demande de jouer comme je sais le faire. Je mets toujours beaucoup de générosité et d'envie dans mes matches », a expliqué celui pour qui l’équipe de France est désormais devenu un objectif aussi réalisable que nécessaire.
« Je n'ai pas oublié d'où je venais et j'ai conscience également que la saison prochaine sera encore plus dure car je serai attendu. Mais maintenant que j'ai mis les pieds en équipe de France, je n'ai plus envie d'en sortir. On représente la nation. Et puis, la Coupe du monde qui se profile, ça me fait rêver. Je vais tout faire pour y être car le foot, c'est ma vie », résume André-Pierre Gignac, qui s’était vu promettre un avenir en Bleu par Raymond Domenech il y a trois ans de cela, lorsqu’il évoluait encore à Lorient. La promesse semble bien partie pour être tenue.
