Accusée d'avoir provoqué une embrouille dans la tribune réservée aux familles des joueurs français contre la Suisse, Véronique Rabiot ne mérite probablement pas le déluge de critiques qui lui sont tombées dessus.
A peine 24 heures après l’élimination de l’équipe de France par la Suisse, c’est un événement extra-sportif qui a immédiatement attiré les regards. Car plusieurs médias ont dévoilé que la tension avait été grande dans la tribune réservée à la famille des internationaux, avec notamment Véronique Rabiot qui avait eu des échanges tendus avec les proches de Paul Pogba et de Kylian Mbappé. Bien évidemment, la mère du milieu de terrain tricolore a été la cible des accusations, Véronique Rabiot n’ayant jamais été adepte du consensus, ce ne sont pas les suppporters du PSG qui diront le contraire. Mais se limiter à allumer la maman du joueur de la Juventus est simpliste, car comme le rappelle Le Parisien, et pour en revenir à France-Suisse, des proches de Paul Pogba n’auraient pas été très tendres avec Adrien Rabiot en première période, ce qui a forcément chauffé l’ambiance et déclenché des échanges musclés. « De toute façon, c’était soit pour Benzema, soit pour elle. Véronique est la coupable idéale avec son passif », explique un proche dans le quotidien francilien.
En dehors de cela, nombreux sont ceux qui font remarquer que Véronique Rabiot n’a qu’un but, défendre son fils et que le milieu de football a du mal à digérer le fait qu’elle soit à la fois l’agent et la maman du milieu international tricolore. « Elle ne dit rien de pire que d’autres agents un peu grande gueule. Au PSG, ça faisait sourire certains de voir Adrien être cornaqué par sa mère. Mais c’est un monde de mecs, souvent sexistes, qui ont du mal à voir une femme », rappelle un joueur du Paris Saint-Germain. Ancien sélectionneur des Espoirs, Pierre Mankowski fait remarquer que Véronique Rabiot ne manquait jamais un match de son fils, mais ne s’est jamais de la vie du groupe. Enfin, le président de l’US Alfortville, club où Adrien Rabiot a joué chez les jeunes, est réellement surpris du portrait parfois fait de celle qui aide concrètement le club. « Elle subvient à tous nos besoins, sans rien nous imposer, et elle met l’accent sur l’école de football. Quand j’ai vu la polémique qui a éclaté ces derniers jours, j’ai été surpris. Mme Rabiot, c’est quelqu’un de gentil », explique Gueye Diakhité.