C’est une nouvelle fois sans Karim Benzema que l’équipe de France va débuter sa campagne éliminatoires à la Coupe du monde 2018, ce mardi en Biélorussie.
Une habitude depuis le début de « l’affaire Benzema », et Didier Deschamps a bien fait comprendre il y a 10 jours de cela que l’attaquant madrilène n’était pour le moment pas dans ses priorités. Olivier Giroud hérite donc, comme à l’Euro, de l’étiquette d’avant-centre numéro 1. Une transition qui ne s’est pas faite sans problème, puisque le joueur d’Arsenal avait été sifflé par le public français lors du premier match de préparation de l’Euro. Dans Le Parisien, l’ancien montpelliérain est revenu sur cette période particulière, qui l’a touchée, mais qui fait partie du football.
« L’affaire Benzema ? Ce n’est pas le plus important mais oui, cela m’a gonflé, pour rester poli. Je n’étais pas responsable, ni de près ni de loin, de cette histoire et je n’ai pas compris cette espèce de haine qui s’est développée contre moi. Des mecs voulaient Benzema en pointe et ça me retombait dessus. J’ai tout de suite compris que les gens qui m’ont sifflé n’étaient pas des anti-Giroud, mais des pro-Benzema. Il ne pouvait pas en être autrement. Je sortais d’une super-saison avec Arsenal. C’était juste décevant, mais j’ai été content de retourner ensuite l’opinion. Le foot veut ça. D’autres mecs se feront siffler puis applaudir. Même moi je peux être comme ça. Pester contre un type qui rate une occasion puis l’embrasser ensuite ! C’est humain. Mais de là à siffler, j’ai quand même du mal à comprendre. Cela m’avait paru dur mais, dans le passé, j’avais déjà renversé d’autres situations. Et ce n’est peut-être pas fini », a souligné Olivier Giroud, qui sait que, malgré son Euro très correct, il fait aussi l’objet de critiques dans son club d’Arsenal.