Raymond Domenech : "Je suis soulagé de savoir que cette équipe a répondu à ce que j'imaginais et à ce qu'elle était capable de faire. Pour ça, je suis soulagé. Dans le jeu, on était bien, il y avait du mouvement, des appuis, des remises. C'est ce qu'on espère voir à tous les matches. Chacun dans son registre a montré les capacités à se hisser à un niveau international. Pour les jeunes qui commencent, c'est dur mais quelques-uns ont montré qu'ils avaient l'étoffe. A eux de confirmer"
Karim Benzema : "Le coach a décidé de me sortir à la mi-temps mais je ne me prends pas la tête, j'ai encore une grande marge de progression. "Nico" est entré et a marqué, cela montre qu'il y a beaucoup de choix devant, c'est bien pour l'équipe de France ».
Eric Abidal : "Après la déroute en Autriche, il fallait relever la tête très vite. Un bon résultat à la maison, cela reste important. On a bien préparé le match et on l'a pris par le bon bout, ce qui nous a permis de faire un bon résultat. On s'est serré les coudes. A titre personnel, je devais tourner la page du match de l'Italie à l'Euro. J'ai commencé le match en y pensant un peu mais j'ai parlé avec l'entraîneur et j'ai rectifié les choses".
Jérémy Toulalan : « Une défaite, une victoire, ce n'est pas suffisant, on en a conscience, mais ce soir on s'est rattrapés. Il nous faut encore pas mal de matches pour reconquérir le public"
Yoann Gourcuff : "On avait à cœur de montrer qu’on était très déçu de notre performance en Autriche. Il y a encore des choses à améliorer, on doit être plus costaud défensivement. Au niveau de l’état d’esprit, on y était. Sur un plan personnel, je suis également satisfait. Car le contexte était difficile. L’équipe de France a été beaucoup critiquée ces derniers temps, ce n’était pas facile. On savait que le public allait manifester son mécontentement au début, mais après ils ont vu qu’on était tous à 140 % pour renouer avec la victoire. Même si je suis plutôt un joueur technique, je me suis donné à fond".
Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF : "Je suis soulagé car l'essentiel est préservé. J'ai trouvé que l'équipe était un peu tétanisée en première période, mais la deuxième a été belle, même si on a souffert sur la fin. On sait que les grandes équipes naissent dans la douleur, mais nous n'allons pas être arrogant, car nous ne sommes pas sur le toit du monde. C'est une bouffée d'oxygène. Comme je l'ai déjà dit, on fera le point après la Roumanie, en regardant nos résultats et la situation dans le groupe. Nous ne sommes peut-être pas meilleurs que les autres, mais on se battra jusqu'au bout pour se qualifier".
Radomir Antic, sélectionneur de la Serbie : "En début de match, nous avons eu deux ou trois occasions et si nous marquons, le match aurait été différent. Mais en deuxième mi-temps, nous avons vu une très bonne équipe de France".