L’arbitrage vidéo utilisé pour la première fois dans un Euro, n’a pour le moment pas été utilisé abusivement, ou trop décrié.
Mais le match entre la France et le Portugal, très agité au niveau des décisions arbitrales, a tout de même fait tiquer les suiveurs. C’est tout d’abord la sortie kamikaze d’Hugo Lloris sur Danilo Pereira qui a fait parler. Les joueurs français ont réussi à contester vivement le pénalty attribué, mais les images sont sans pitié. En retard dans sa sortie, le gardien français touche légèrement le ballon, mais envoie surtout un énorme coup dans le visage du joueur portugais du PSG, le mettant rapidement KO. Cette maladresse, plus que de la méchanceté, est en général sanctionnée par un carton rouge tant le coup porté à la tête est vu comme dangereux. Lloris s’en est donc très bien sorti avec ce carton jaune. « Le pénalty est logique et Lloris aurait même pu être expulsé pour une faute grossière car il touche la tête de Danilo avec le poing puis le coude », a livré Bruno Derrien dans les colonnes du Parisien. L’ancien arbitre estime que c’est peut-être le fait que Lloris a touché le ballon en premier qui lui a sauvé d’un rouge qui aurait été difficile à contester tout de même.
La France a donc pu finir à 11, et aurait même pu s’imposer si un quatrième pénalty avait été sifflé dans ce match. En effet, en toute fin de rencontre, Kingsley Coman parvient à déborder Bruno Fernandes, qui l’accroche, puis le tacle sur le mollet dans la surface. Malgré ce geste indubitable au ralenti, Antonio Mateu Lahoz n’a pas sifflé pénalty, et n’a pas non plus été interpelé par la VAR, qui a pourtant bien regardé et revu ces images plusieurs fois. « On voit bien que Bruno Fernandes touche le mollet de Kingsley Coman avec ses crampons. C’est bizarre car la VAR a pourtant vérifié cette action. La faute a pourtant eu lieu sur la ligne de la surface de réparation donc il aurait pu y avoir un 4e pénalty », a livré Bruno Derrien, qui s’étonne tout de même que les arbitres aient laissé passer cette faute malgré les images assez accablantes.