Véritable héros tricolore de ce premier tour, Dimitri Payet a été moins en vue ce dimanche face à l’Irlande. Pascal Praud dit pourquoi.
Moins en réussite également car il a eu deux occasions, une dans chaque période, qui aurait pu en faire le super-héros de ce match avec un peu plus de chance sur ses tentatives. Mais, à l’image d’un jeu tricolore cadenassé, le meneur de jeu de West Ham a été bien pris, quitte à ce que les Irlandais y aillent un peu trop fort pour le calmer. Résultat, si ses changements d’aile et ses orientations de jeu ont fait du bien, à part une ou deux percées, l’ancien marseillais n’a jamais vraiment pu prendre son envol avant la fin du match, où à 11 contre 10 les espaces se sont crées. Pour Pascal Praud, il faut dire que les adversaires des Bleus ont bien ciblé le danger, et y ont remédié après le premier tour.
« Ajoutons aux enseignements de ce huitième de finale la baisse de régime de Dimitri Payet. Il a des excuses. Les adversaires ont compris. Payet est suivi par deux gardes du corps qui balancent des coups. Il est étiqueté comme meilleur joueur de l’équipe et il reçoit un traitement de faveur. Classique. On a connu une équipe de France flamboyante avec Michel Platini, régnante avec Zidane ou répugnante en 2010. On a une sélection gagnante. Simplement gagnante. « Tu enfanteras dans la douleur », est-il écrit dans la Genèse, le premier livre de la Bible qui raconte les secrets de vestiaire de l'humanité. Les Bleus attendent leur messie mais ils ont un Dieu. Continuons d’y croire », a souligné le consultant sur son blog Yahoo, alors que Dimitri Payet n’a pas non plus trouvé la lumière sur les coups de pied arrêtés, malgré de nombreuses situations qui auraient pu débloquer la situation.