Titulaire indiscutable dans le flanc gauche de l'attaque de l'équipe de France depuis quelques mois, Dimitri Payet sait qu'il a franchi un cap en Bleus, mais que son statut de star tient aussi aux résultats du collectif.
En novembre 2015, Dimitri Payet ne faisait même plus partie du groupe France. Le sélectionneur Didier Deschamps en attendait alors plus de lui. Mais un an plus tard, le milieu offensif tricolore est devenu un cadre chez les Bleus après un Euro 2016 brillant et une rentrée internationale bouillante. Impliqué dans quatre des six derniers buts de la France, avec 2 buts et 2 passes décisives, et notamment contre la Suède vendredi (2-1), le joueur de West Ham sait qu'il dispose désormais de hautes responsabilités sous le maillot bleu. Une bonne pression qui lui va à ravir.
« On est plus exigeant avec moi, en fait, mais ce n'est pas plus mal. Le système actuel (4-2-3-1) est celui dans lequel on attaque le mieux. On est dans une optique de marquer des buts pour gagner des matchs. On a aussi ce qu'il faut pour défendre et finalement on prend peu de buts. De toute façon, la question défensive est une question d'état d'esprit. C'est bien de savoir réagir même si agir, c'est mieux. Un jour, ça ne passera pas. À la mi-temps, contre la Suède, on savait qu'on n'était pas dans un grand soir, mais on a su rectifier le tir. Il faut qu'on apprenne à tuer les matchs plus vite. Ce n'est pas une bonne chose de dire qu'on va jouer les prochains matchs libérés. On a un matelas d'avance, d'accord, mais il faudra toujours jouer pour gagner les matchs. Rien n'est acquis », a déclaré, sur le site Goal, Dimitri Payet, qui souhaite donc que l'équipe de France joue sa carte à fond même lors du prochain match amical face à la Côte d'Ivoire, mardi soir à Lens, juste pour entretenir cette mentalité de gagneur.