Déjà tournée vers 2018 et la Coupe de Monde en Russie, l’équipe de France n’oublie pas ses sponsors. Et dans ce dossier, Noël Le Graët, le président de la FFF, souhaite d’ores et déjà discuter gros sous avec Nike.
Après un bon Euro 2016, malheureusement terminé par une défaite en finale contre le Portugal (1-0 ap), l’équipe de France ne voit pas au-delà de 2018. Si sa période de qualifications pour le Mondial en Russie débutera mardi en Biélorussie, la FFF pense aussi au côté économique de la chose puisque les contrats signés avec leurs partenaires prendront aussi fin en 2018.
« Tous nos contrats avec nos partenaires nous lient jusqu’en 2018. Le seul que nous allons regarder de très près pour une consultation dans les prochaines semaines, c’est celui de notre équipementier. Les autres, je pense à Carrefour ou au PMU, sont à nos côtés au quotidien. Il n’y aucune raison de craindre qu’ils ne continuent pas. Au contraire », a avoué, sur France Football, la Fédération Française de Football, qui envisage clairement de négocier à la hausse son contrat avec Nike, rapportant actuellement 45 millions d’euros par saison.
« Cette négociation est plus compliquée car il n’y a que deux ou trois grands équipementiers dans le monde. Le contrat que nous avions signé en 2009 était le meilleur du monde. Mais l’Allemagne, désormais, a mieux avec Adidas (50 M€ par an). Nous sommes contents de Nike et Nike est content de nous. Après, il y a l’argent. On va discuter avant l’ouverture des plis de l’appel d’offre », a expliqué la FFF, qui souhaite donc anticiper les choses, tout en surfant sur la bonne vague de l’Euro 2016, pour signer le meilleur contrat possible pour l’après 2018.
