Utilisée pour la première fois en matchs internationaux amicaux cette saison, la vidéo est bien évidemment en test, et ce pendant deux ans.
Son utilisation avec parcimonie symbolise le désir des instances de faire une entrée en douceur et en toute discrétion, pour ne pas brusquer les très nombreux réfractaires. Ce jeudi, pour le match entre la France et l’Italie, l’arbitre central avait le droit de consulter un juge vidéo qui revoyait les images litigieuses au ralenti, pour certains types d’action.
C’était notamment le cas dès la 3e minute, que Djibril Sidibé a fait une grosse faute sur Daniele de Rossi. Les Italiens ont demandé un carton rouge pour le défenseur français, mais celui-ci, après quelques secondes d’attente, le temps de soigner le joueur romain, a écopé d’un jaune. « Le retour que j'ai eu en dix secondes m'a convaincu de n'adresser qu'un carton jaune au joueur au lieu de le mettre dehors », a fait savoir M. Kuipers, l’arbitre de la rencontre. Il faut dire que, si la faute du Monégasque était spectaculaire et dangereuse, c’était plus lié à de la maladresse qu’à une volonté de faire mal, le ralenti permettant de constater que c’est en glissant sur le ballon qu’il s’était présenté crampons en avant sur son adversaire. Ouf.