Le match France-Israël se déroulera au Stade de France le jeudi 14 novembre prochain. Pierre Ménès a de sérieuses inquiétudes.
Depuis mardi, les supporters français et israéliens peuvent acheter des places pour le prochain match de Ligue des Nations entre les deux sélections. Si Israël avait joué son match à domicile en Hongrie, pour des raisons de sécurité, la Fédération Française de Football après une ultime réunion au ministère de l'Intérieur vendredi dernier, a décidé de faire jouer cette rencontre au Stade de France. Dans le contexte géopolitique actuel, notamment en Palestine et en Libye, la FFF voulait avoir le feu vert des autorités pour faire jouer cette rencontre à Saint-Denis et avec du public. Les craintes sont évidemment énormes concernant de possibles débordements qui pourraient viser les fans et les joueurs israéliens, et il faudra le déploiement d'importantes force de l'ordre pour ce rendez-vous. Pour Pierre Ménès, ce choix est tout de même assez sidérant compte tenu du climat.
St-Denis pour France-Israël, il est sidéré
Les Bleus de retour au Stade de France 🏟️🔙
— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) October 15, 2024
La billetterie pour France 🇫🇷-🇮🇱 Israël est ouverte !
🏆 Ligue des Nations
🗓️ 14 novembre à 20h45
🎟️ https://t.co/ZHWNPjC4F1 #FiersdetreBleus pic.twitter.com/fw8nJjyazf
Sur sa chaîne YT, l'ancien membre du Canal Football Club n'a pas masqué ses craintes pour le prochain rendez-vous de l'équipe de France. « Je suis sidéré qu’on ait décidé de faire ce match à Saint-Denis. On peut dire ce qu’on veut et me taxer de tout ce qu’on veut, mais on connaît la population de cette ville et on ne peut pas dire que ce soit la terre la moins hostile à Israël et par extension aux Juifs de tous les pays. C’est un match qu’on aurait pu faire disputer, par exemple, à Bordeaux qui est une ville qui n’a plus d’équipe de foot de haut niveau et qui a un stade magnifique. On pouvait au moins s’éviter ça, et effectivement les risques de débordements, d’envahissement de terrain, d’un comportement très déplacés de supporters existent. Mais encore une fois, est-ce qu’il y a des gens qui réfléchissent au sein de cette fédération, j’en doute vraiment », a fait remarquer Pierre Ménès.