Antoine Griezmann sera l'un des atouts maîtres des l'équipe de France face à la Hongrie ce samedi (15h00) à Budapest. L'attaquant tricolore est l'un des chouchous du public français, même s'il y a quelques mois sa prise de position dans un dossier de violences policières avait fait polémique. Le joueur des Bleus et du Barça se défend d'être anti-forces de l'ordre.
Antoine Griezmann le sait, sa voix est très écoutée, et quand le champion du monde s’exprime sur un sujet de société, forcément cela a de l’impact. Ainsi, quand en décembre dernier l’attaquant de l’équipe de France et du FC Barcelone a cessé son contrat publicitaire avec Huawei afin de montrer sa désapprobation envers la politique chinoise contre les Ouïgours, cela a fait du bruit. Mais un peu avant, Antoine Griezmann avait également fait part de son opinion sur un sujet beaucoup plus sensible, du moins à l’échelle de la France. En effet, en réaction aux violences policières dont un producteur de musique avait été la victime, le joueur du Barça avait lancé un « J’ai mal à ma France » via les réseaux sociaux. Et cela n’était pas passé inaperçu puisqu'il avait relayé à ses millions de followers les images choquantes de ce fait-divers. Une grosse polémique était née de ce message signé Griezmann, et ce dernier avait été vivement critiqué pour cela.
Ce samedi, s’exprimant dans Le Figaro, Antoine Griezmann précise que contrairement à ce que certains ont voulu laisse entendre, en aucun cas il n’était contre la police, bien au contraire. Et l’attaquant de l’équipe de France admet avoir été touché par cette polémique née de son bref commentaire, et qu'il est encore plus conscient de la prudence avec laquelle il doit gérer tout cela. « Oui, ça m’avait rendu triste que les policiers ou les associations pensent que je mettais tout le monde dans le même sac, quand j’ai écrit ça. Jamais de la vie je n’ai été contre les forces de l’ordre, bien au contraire. Je suis bien conscient que leur métier est difficile, qu’ils en prennent parfois plein la figure dans certains quartiers et personne n’en parle. A mon petit niveau, j’essaie de donner le bon exemple et si je peux prendre position pour mettre le curseur sur certains sujets, pourquoi pas. Je suis français, tout ce qui se passe dans mon pays m’intéresse et des images peuvent choquer. Ma parole est écoutée, mais je dois faire attention à comment l’utiliser. Forcément, je ne peux pas répondre ou me positionner sur tous les sujets, je reste aussi à ma place », a confié, dans le quotidien national, Antoine Griezmann, qui ne veut pas passer pour ce qu’il n’est pas.