S'il est conscient qu'il a encore tout à prouver sous le maillot de l'équipe de France, Nabil Fekir sait qu'une belle opportunité se dresse devant lui pendant ce rassemblement d'octobre en raison de l'absence d'Olivier Giroud.
Depuis le 4 septembre 2015 et sa grave blessure au genou droit, lors de sa première titularisation en équipe de France, Nabil Fekir n'a plus porté la tunique bleue. Après un retour mitigé en fin de saison dernière, il a vécu l'Euro 2016 depuis son canapé. Mais depuis quelques semaines et sa seconde intervention chirurgicale au genou, qui lui a valu une absence lors du dernier rendez-vous tricolore de septembre, l'attaquant de l'OL retrouve des couleurs. Ce qui est bon signe pour les Bleus puisqu'il est actuellement à Clairefontaine pour préparer les matchs contre la Bulgarie, vendredi, et les Pays-Bas, lundi. Lors de ces deux rencontres éliminatoires pour la Coupe du Monde 2018, Fekir espère se montrer, même s'il ne réclame pas un rôle particulier au sein du groupe France, ne s'estimant pas encore dans la peau d'un cadre, avec seulement 5 sélections au compteur pour un seul petit but.
« Mon retour en équipe de France ? C’est une grande fierté. Maintenant, je vais essayer de donner le meilleur de moi-même. J’ai vécu une année un peu compliquée, il y a eu beaucoup de moments difficiles. Il faut être costaud mentalement. Il fallait bien me soigner, c’est de l’histoire ancienne maintenant. Une place à prendre ? Ce n’est pas moi qui décide, c’est le sélectionneur, Antoine est un très très grand joueur. C’est le sélectionneur qui décide de qui mettre sur le terrain. Il y a une place à prendre oui, mais il y a beaucoup de bons joueurs, ils ont démontré qu’ils avaient beaucoup de potentiel. À moi de donner 100 %. Mon statut chez les Bleus ? On ne peut pas dire que je suis un cadre, je n’ai encore rien prouvé en équipe de France. À moi de m’imposer dans ce groupe, pour pouvoir devenir quelqu’un d’important », a avoué, en conférence de presse ce mardi, Nabil Fekir, qui va donc d'abord essayer de marquer les esprits en Bleus avant de postuler pour une place de titulaire à l'avenir.