Ce lundi, l'Equipe de France revient à Clairefontaine deux mois après l'Euro 2024. La déception reste présente chez les observateurs malgré la demi-finale atteinte. De quoi obliger Didier Deschamps à défendre avec vigueur le tournoi des Bleus.
L'Equipe de France est attendue au tournant en ce mois de septembre. Ce n'est pas forcément la Ligue des Nations avec l'Italie et la Belgique au programme qui stresse les observateurs. L'Euro 2024 frustre encore les supporters français. Malgré un effectif riche et séduisant, l'Equipe de France n'a jamais su emballer le public en Allemagne. A l'image de son capitaine Kylian Mbappé, la bande à Deschamps a été inefficace offensivement durant la majeure partie du tournoi. L'ennui fut même total sur certaines rencontres françaises, comme contre le Portugal en quart de finale.
Deschamps défend le bon Euro français
Avec le constat d'une Equipe de France sans émotions, le procès de Didier Deschamps a repris de plus belle. Ils sont de plus en plus nombreux à juger le sélectionneur français dépassé dans le football moderne avec son jeu restrictif. Dans Téléfoot, Deschamps a du s'expliquer et il ne s'est pas démonté. Il a jugé les critiques sur l'Euro français un peu trop excessives. Il ne comprend pas comment on peut mépriser à ce point une place de demi-finaliste et surtout il estime avoir transmis des émotions avec le parcours périlleux de la France en Allemagne.
"Il y a eu des émotions pendant cet Euro : on n’arrive pas comme ça en demi-finale en claquant des doigts, on dirait que c’est le minimum syndical !"
— Téléfoot (@telefoot_TF1) September 1, 2024
Didier Deschamps répond au public français concernant le bilan des Bleus à l’Euro 2024 (@SaberDesfa) pic.twitter.com/sU3rwfIo0p
« Les supporters qu’ils soient déçus comme nous on l’est… Mais, il y a eu des émotions, différentes forcément. Mais, on n’arrive pas comme ça en demi-finale. C’est pas en claquant des doigts. On dirait que c’est le minimum syndical. Je ne vais pas fuir la réalité sur le fait que dans l’animation offensive, on n’était pas au mieux. Ce qui ne nous a pas empêché malgré tout d’être dangereux, on aurait pu l’être plus », a t-il lâché sur TF1. Une explication qui n'empêchera toutefois pas les suiveurs de l'Equipe de France d'être exigeants concernant le fond de jeu alors qu'une nouvelle génération de joueurs (Olise en tête) arrive chez les Bleus.