La gestion de la FFF par Noël Le Graët fait hurler Emmanuel Petit, qui ne comprend pas la façon de faire et énumère les problèmes.
L’équipe de France de football a sauvé son année 2021 en remportant la Ligue des Nations. Cela n’efface pas totalement l’échec de l’Euro, mais cela permet aux Bleus de remporter cette compétition récemment créée et conforte ainsi Didier Deschamps dans ses prérogatives. Le sélectionneur national n’était toutefois pas en danger, lui qui conserve la confiance aveugle de Noël Le Graët. Le président de la FFF continue de gérer l’instance fédérale de manière assez déconcertante, changeant d’avis sur ces certains dossiers, gérant avec légèreté des faits pourtant sérieux d’agression sexuelle ou de gestion comptable. Une manière de faire qui ulcère clairement Emmanuel Petit, qui a décidé de se lâcher dans une intervention sur RMC. Pour l’ancien champion du monde, l’impunité du dirigeant breton est tout de même désarmante, et notamment sa dernière sortie sur Karim Benzema. L’attaquant du Real Madrid a appris de la bouche du président de la FFF qu’il ne craignait rien pour sa place en Bleu même s’il était reconnu coupable de complicité dans la tentative de chantage contre Mathieu Valbuena, alors qu’il avait été écarté pendant des années pour cette même raison.
« Circulez, il n'y a rien à voir »
Résumons #Legraet sur le cas #Benzema dans @leparisiensport: s'il est reconnu coupable, on ne le suspend pas alors que lorsqu'il était présumé innocent, il était suspendu chez les Bleus. J'ai bon? #foutagedegueule #FRAKAZ #Bleus
— Grégory Schneider (@SchneiderGrgory) November 10, 2021
« Déjà, on ne peut pas mettre "clarté" dans la même phrase que "Noël Le Graët." Ce n’est pas possible. Ça ne va pas ensemble. Il n'est jamais clair dans ce qu'il dit, dans ce qu'il fait, dans ses prises de positions. En fait, c'est un politique. A la FFF, la devise quand il y a un problème c’est « circulez, il n’y a rien à voir. » C’est un Etat dans l’Etat. Et je ne parle même pas des élections qui ne sont pas diplomatiques. En remontant jusqu’à 2018 seulement, on trouvera des procédures judiciaires, harcèlements sexuels et moraux, grosse tension avec les féminines et Corinne Diacre, le fiasco à l’Euro sur le terrain et dans les tribunes et le cas Benzema, où Le Graët s’est déjugé. Ce que je demande à celui qui représente l’ensemble des footballeurs français c’est de prendre des décisions, s’y tenir et être clair », a demandé Emmanuel Petit, pour qui il est assez impensable que Le Graët soit encore en place.