Le Parquet de Paris a confirmé qu'une enquête était désormais en cours pour plusieurs faits à l'encontre de Noël Le Graët, dont la déchéance se confirme.
Les évènements s’enchainent pour Noël Le Graët, qui a été écarté de la Fédération Française de Football il y a désormais une semaine, et qui voit les éléments à sa charge se multiplier. Son départ, ou du moins sa mise à l’écart, a permis de libérer la parole à tous les niveaux, et le dirigeant breton va certainement devoir faire face à des accusations qui dépassent le cadre de son travail. Dans l’enquête diligentée par le Ministère des Sports sur le fonctionnement de la 3F et les agissements de son président, les témoignages recueillis ont été jugés suffisamment graves pour être transmis à la justice. Ce signalement pour « outrage sexiste » a provoqué dès ce lundi l’ouverture d’une enquête, dévoile Le Monde.
Noël Le Graët: enquête ouverte pour harcèlement moral et sexuel (parquet) #AFP pic.twitter.com/PCXO0ZxYub
— Agence France-Presse (@afpfr) January 17, 2023
Celui qui a toujours le poste officiel de président de la Fédération Française de Football voit désormais le Parquet de Paris ouvrir une enquête pour « harcèlement moral » et « harcèlement sexuel », ce qui a été confirmé par l'AFP ce mardi midi. Une investigation qui sera menée par la BRDP, après ce signalement de l’inspection du travail. Le témoignage de Sonia Souid a notamment permis à l’enquête de se lancer pour « harcèlement sexuel », l’agente de joueuses ayant expliqué avoir fait l’objet de plusieurs avances appuyées de la part de Le Graët, y compris dans ses appartements.
Un problème de plus donc pour Le Graët, qui avant même les résultats de l’enquête lancée par le Ministère, doit se douter qu’il lui sera impossible de récupérer son poste dans ces conditions. Et cela même si, selon son entourage et les indiscrétions des journalistes qui le suivent, il est persuadé qu’il va être innocenté des accusations à son encontre, qu’il estime comme totalement infondées. Ce sera désormais à l’enquête du Ministère, puis à la justice, d’en décider.