FFF ‍: Diallo obtient un contrat record, Le Graët le dégomme

FFF : Diallo obtient un contrat record, Le Graët le dégomme

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Dans une interview accordée à Ouest-France, l’ancien président de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët, a vidé son sac concernant son successeur à la tête de l’instance, Philippe Diallo.

Visiblement, le courant n’a pas l’air de bien passer entre Noël Le Graët et Philippe Diallo. Contraint à renoncer à ses fonctions de président de la Fédération Française de Football début 2023 après des propos polémiques sur Zinédine Zidane puis en raison d’une procédure de harcèlement moral et sexuel lancée contre lui, Le Graët a finalement vu l’enquête le concernant être classée sans suite ces derniers jours. Dans une interview accordée au média Ouest-France, l’ancien président de l’En Avant Guingamp a réglé ses comptes avec plusieurs personnalités du monde du sport et de la FFF, notamment son successeur Philippe Diallo, que l’homme de 82 ans avait nommé vice président de l’instance, estimant que celui-ci ne l’avait pas suffisamment défendu au moment où les polémiques à son sujet sont sorties dans les médias.

Le Graët s’en prend à son successeur Philippe Diallo

Noël Le Graët, particulièrement remonté contre Diallo, regrette de l’avoir fait grimper les échelons : «J’ai récemment dit qu’il avait gagné à l’Euromillions, parce qu’il a été viré du syndicat des clubs. Je le prends ensuite comme trésorier car j’ai un poste de libre, puis vice-président car j’ai encore un poste de libre. Il ne lui restait plus qu’un petit escalier à prendre. Et je ne suis pas certain qu’il m’avait bien défendu à l’époque. Je n’aurais jamais dû le mettre vice-président», a-t-il constaté. En ce qui concerne le contrat décroché avec Nike, NLG est formel, c’est grâce à ses efforts et non grâce à ceux de Diallo : « Qui a obtenu le premier bon contrat avec Nike, après Knysna, avec un chiffre s’approchant de celui du Brésil ? Moi. Le deuxième, encore supérieur ? Moi. L’appel d’offres d’aujourd’hui était moins compliqué, c’est la suite logique d’un long travail avec la Fédération, d’un titre et d’une finale de Coupe du monde obtenus quand j’étais là.» Une chose est sûre, Le Graët est décidé à peser sur l'élection à venir de la 3F, avec une volonté de choisir son camp. Et ce n'est pas celui de Philippe Diallo.